Le pipeline Trans Mountain de Kinder Morgan.

Le pipeline Trans Mountain de Kinder Morgan.
Photo Credit: KINDER MORGAN

Quel avenir pour le pipeline Trans Mountain?

La Colombie-Britannique vient de désigner un conseiller juridique qui veillera aux intérêts de la province dans la réalisation du projet Trans Mountain.

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Le ministre de l’Environnement Georges Heyman et le procureur général David Eby ont fait le point sur le projet Trans Mountain, piloté par la compagnie Kindle Morgan.

Un conseiller juridique externe a été sollicité afin que l’expansion du projet prenne en compte non seulement les intérêts des Autochtones, mais aussi ceux des groupes écologistes et de la province.

Les services de Thomas Berger sont requis pour conseiller le gouvernement provincial dans ses démarches sur ce projet qui divise aussi bien la classe politique que la population.

Le projet d’oléoduc Trans Mountain est long de 1.150 km, il permettra de transporter du pétrole d’Edmonton, en Alberta au terminal de Burnaby, en Colombie-Britannique, d’où il sera exporté vers les marchés asiatiques. © (CBC)

Un projet controversé loin de faire l’unanimité

Le précédent gouvernement libéral de Christy Clark avait approuvé le projet, soutenant qu’il remplissait différentes conditions, comme le respect des droits des Autochtones, de l’environnement et des intérêts économiques de la province.

Au niveau fédéral, les libéraux de Justin Trudeau, qui avaient déjà approuvé le projet, comptent bien maintenir le cap et encourager l’exploitation des ressources naturelles pour renforcer l’économie nationale.

Ils fondent beaucoup d’espoir sur ce projet, dont l’élargissement est évalué à près de 7 milliards de dollars, et qui est susceptible de générer des milliers d’emplois et des revenus importants.

Aussi bien le ministre de l’Environnement du nouveau gouvernement, dirigé par le Nouveau parti démocratique (NPD), que David Eby ont une fois de plus manifesté leur hostilité à ce projet, comme ils l’avaient déjà fait durant la dernière campagne électorale. Ils ont réaffirmé leur volonté de contrer sa réalisation.

La population, les groupes autochtones et les environnementalistes s’opposent à l’expansion de ce projet qui vise à transporter, sur une distance de 1150 km, du pétrole d’Edmonton à Burnaby.

Les promoteurs du projet souhaitent une modification du tracé de l’oléoduc pour doubler sa capacité et la porter à 1 million de barils par jour, au lieu de 400 000 à 890 000 barils comme initialement prévu.

À peine trois semaines après leur entrée en fonction, les nouveaux responsables provinciaux comptent sur l’encadrement technique du juriste extérieur pour résoudre plusieurs cas de plaintes des Premières Nations, de groupes écologistes, entre autres, dès l’automne, devant différents tribunaux.

RCI avec CBC et Radio-Canada

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Catégories : Économie, Environnement et vie animale
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