Une femelle orignale et son veau
Photo Credit: Parcs Canada

51e conférence nord-américaine sur l’orignal jusqu’à vendredi en Nouvelle-Écosse

C’est un animal majestueux et très discret, secret même, l’orignal.

Orignaux, mâle et femelle (Radio-Canada)

Il est la plus grande espèce de la famille des cerfs. La femelle peut atteindre les 350 kg, alors qu’un gros mâle dans la force de l’âge peut atteindre les 600 kg.

L’orignal a un pelage noir, de longues pattes en forme d’échasses, utiles pour la marche dans la neige épaisse, un dos bossu, un museau allongé à la lèvre supérieure pendante, de grandes oreilles et un fanon (repli de peau) sous le cou.

On trouve l’orignal dans la forêt boréale depuis Terre-Neuve (où il a été introduit) et la péninsule du Québec-Labrador, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick jusqu’en Colombie-Britannique, à l’Ouest, et en Alaska, au Nord. En Europe, où on l’appelle élan, on le rencontre de l’Asie septentrionale jusqu’en Scandinavie.

Encyclopédie canadienne

51e conférence nord-américaine sur l’orignal

C’est en Nouvelle-Écosse au Canada atlantique que se tient cette année la 51e conférence nord-américaine sur l’orignal.

Il y sera entre autres question du traçage et du suivi des bêtes par infrarouge du haut des airs notamment quand ils se cachent sous un dense couvert feuillu.

Parc national des Hautes-Terre-du-Cap-Breton

​Parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton (Parcs Canada)

L’édition 2017 de la conférence se déroule dans le Parc national des Hautes-Terre-du-Cap-Breton, où la population locale des orignaux est en forte croissance, ce qui a un effet négatif sur les forêts du parc.

Le grand thème toutefois se décline autour des conséquences écologiques et la gestion des stratégies de gestion des fortes populations localisées d’orignaux.

Au Cap-Breton, les orignaux ont détruit près de 11 % du couvert forestier, car cette espèce est très friande de jeunes pousses de conifères, surtout des sapins baumiers et des épinettes. Cela a forcé Parcs Canada à mettre sur pied l’initiative « Rétablir la forêt boréale » il y a trois ans.

Abondance de l’espèce et espèce en danger

Il appert que certaines populations locales d’orignaux connaissent des taux de croissance assez élevés – parcs nationaux dans l’est du Québec, au Nouveau-Brunswick et au Cap Breton – alors qu’ailleurs, notamment en Nouvelle-Écosse sans le Cap-Breton, l’orignal est en danger

La 51e conférence nord-américaine sur l’orignal prendra fin vendredi prochain.

Un peu plus :

L’orignal a les dispositions nécessaires pour que sa population croisse. Si les petits sont bien nourris, ils peuvent concevoir la première année et les naissances de jumeaux peuvent représenter de 30 à 40 % des mises bas. Pour que l’espèce se maintienne, il suffit que 25 veaux pour 100 femelles survivent jusqu’à un an. Les loups et les ours sont les principaux prédateurs et la chasse est un facteur important de mortalité. Il peut arriver, surtout chez les veaux, que des animaux meurent de faim quand ils sont en trop grand nombre et que la couche de neige est trop épaisse. En hiver, la tique du wapiti devient un problème qui peut rendre un animal plus vulnérable à la prédation. Les loups tuent surtout des veaux et des adultes de plus de 8 ans. L’allongement de la saison de végétation dans la forêt boréale et l’Arctique par suite des changements climatiques permet aux populations d’orignal de croître et d’étendre leur territoire vers le nord.

Encyclopédie canadienne

RCI, Parcs, Canada, PC, Encyclopédie canadienne

Catégories : Environnement et vie animale, Internet, sciences et technologies
Mots-clés : , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.