Chaque jour, nous rencontrons des personnes qui vivent et relèvent des défis.
Le défi quotidien d’Alain Lalonde à la Commission scolaire de Montréal, c’est d’enseigner le français aux nouveaux arrivants.
« Je suis tombé dans ma talle quand j’ai commencé à enseigner. Et, depuis une quinzaine d’années, je suis en francisation et j’adore ça. »
Alain Lalonde
La rentrée scolaire s’amorce cette semaine. Elle est déjà bien enclenchée dans certains secteurs, mais celle d’Alain Lalonde se fera vendredi.
Il se retrouvera, encore une fois, devant les Nations unies avec des gens de partout sur Terre, des gens qui ont des notions de base du français, d’autres qui ne savent même pas dire « oui » ou « non ».
Il aura devant lui des gens de tous âges, certains qui auront fait le choix du déracinement pour entamer une vie ailleurs, d’autres qui auront été forcés de le faire, notamment par les guerres ou les menaces sur leur personne.
Il sera question de défis simples, mais qui deviennent vite compliqués, des défis qui s’accumulent, le tout en apprentissage d’une langue, de ses codes, de ses référents et de toutes les particularités de la nouvelle vie sur fond de vocabulaire, de syntaxe, de prononciation et d’espoir.
Alain Lalonde parle avec tendresse et enthousiasme de ces personnes qu’il côtoie et qu’il admire.
ÉcoutezQuelques ressources en francisation :
Gouvernement du Québec :
Les cours de français à la disposition des immigrants
Programme de francisation du Ministère de l’Immigration
Commission scolaire de Montréal :
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