C’est aujourd’hui que l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Europe commence à s’appliquer.
Ainsi de nombreux tarifs douaniers tombent entre les deux zones d’échange.
Une entrée en vigueur que le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a tenu à souligner lors de son passage à New York cette semaine pour participer à l’Assemblée générale des Nations unies.
« C’est l’entente commerciale la plus progressiste dans le monde. »
L’industrie de l’automobile et le secteur agroalimentaire comme le lait et le bœuf sont parmi les secteurs les plus touchés par cet accord dont l’acronyme est AECG.
Si la majorité de l’entente est déjà appliquée depuis ce matin, certaines étapes restent à franchir avant qu’elle ne soit complète : comme son approbation par différents parlements européens et certaines législatures régionales.
Durant la période provisoire d’application de l’AECG, certains aspects ne sont pas encore en vigueur.
Des craintes au Canada
Cet accord qui permet, par exemple, l’importation de 16 000 tonnes de fromages en provenance de l’Europe sème l’inquiétude dans les milieux du lait et du fromage au Canada.
Pour aider les producteurs d’ici à faire face à cette concurrence accrue, le gouvernement canadien a annoncé en août un investissement de 350 millions de dollars pour la modernisation des installations.
RCI avec Radio-Canada Économie (selon un texte de Raphaël Bouvier-Auclair)
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