La liste des personnes visées par les allégations d’inconduite sexuelle ne cesse de s’allonger au Québec. Après Éric Salvail et Gilbert Rozon ces derniers jours, c’est autour de l’animateur de radio Gilles Parent d’être dénoncé par des femmes qui se disent victimes de ses gestes et propos déplacés.
Attouchements non consentis
Selon le Journal de Québec, plusieurs faits sont dénoncés par ces victimes présumées :
- attouchements non consentis;
- avances sexuelles;
- remarques déplacées;
- sous-entendus douteux;
- textos insistants.
Toujours selon ce journal, les événements se seraient produits de 2013 à 2017.
Plainte pour harcèlement
Une plainte pour harcèlement aurait été déposée par le passé auprès de COGECO, l’employeur du célèbre animateur et producteur, sans que cela ralentisse ses ardeurs.
C’est ce qui ressort du témoignage d’une de ses collègues qui s’est confiée au journal, déclarant avoir été victime des faits qu’elle reproche à M. Parent, durant de nombreuses années, cela même en présence de plusieurs autres collègues à l’occasion d’une fête.
Le témoignage de cette collègue de travail rejoint ceux de trois autres femmes, dont une à visage découvert, qui ont également dénoncé les agissements de l’animateur.
Gilles Parent temporairement sans micro
Le journal rapporte que l’animateur n’a pas nié avoir été visé par une plainte et a reconnu ses torts.
Il a été temporairement retiré des ondes de la radio FM 93 et remplacé par Marie-Ève Lortie à la présentation de son émission, Le Retour.
Radio-Canada rapporte que le service de police de la Ville de Québec n’a reçu aucune plainte concernant ce dossier.
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