Thierry Peinturier et Pierre-Étienne Pilon de l’entreprise Fleury Michon.
Photo Credit: Radio-Canada/Lionel Levac

Les Québécois se tournent davantage vers le prêt-à-manger

Pressés par le temps ou tout simplement en manque d’idées, les consommateurs québécois optent de plus en plus pour des aliments prêts-à-manger.

C’est ce que conclut un rapport sur les ventes alimentaires au détail publié récemment par le ministère québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

À titre d’exemple les ventes d’ingrédients de base qui servent à popoter des repas sont en diminution depuis un an, alors que les mets prêts à manger ou à cuisiner gagent en popularité. 

Sylvain Charlebois, spécialiste en distribution et politique agroalimentaires, y voit une contradiction entre ce que les Québécois désirent faire, popoter, et ce qu’ils font vraiment.

Données à l’appui : les ventes de la section du prêt-à-manger au Québec dépassent les 2,2 milliards de dollars par année. Et il s’agit d’une tendance qui va continuer de prendre de l’ampleur.

Et pourtant l’offre de sites web, de livres et d’émissions dédiées à la cuisine sous toutes ses formes occupe de plus en plus l’espace médiatique.

Maryse Jobin a demandé à Sylvain Charlebois, doyen de la Faculté de management à l’Université Dalhousie, d’analyser les impacts de cette tendance.

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Des plats prêts-à-manger. © Radio-Canada

En anglais ce phénomène des épiceries-restaurants est connu sous le nom de « grocerant » qui conjugue les mots « grocery and restaurant ».

En français pourrait-on parler des « épicerants » en combinant épiceries et restaurants ?

À vous de répondre…

Se passer de popoter (texte de Sylvain Charlebois sur l’engouement du prêt-à-manger)

Catégories : Société
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