Image de la « Grande feuille d'érable » une pièce de monnaie canadienne d'une valeur de 1 000 000 $ REUTERS/Heinz-Peter Bader/Photo des archives

Trois administrateurs sur quatre pensent que le Canada peut prospérer en dehors de l’ALENA

Un sondage mené par l’Institut des administrateurs de sociétés (IAS) a révélé que 76 % des administrateurs au Canada croient que le commerce international du pays peut prospérer en dehors de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), même si moins de la moitié sont convaincus que l’accord peut être renégocié avec succès. L’enquête montre également que les administrateurs ont confiance dans l’économie canadienne et dans les perspectives de leur propre secteur. Le sondage a été réalisé par Environics Research pour le compte de la publication de l’IAS, intitulée Director Journal. 

Le sondage est publié alors que l’impasse semble persister en ce qui concerne la négociation des points litigieux de l’ALENA entre les trois pays nord-américains, dont les règles d’origine.

Selon les résultats du questionnaire, parmi les administrateurs canadiens :

  • 75 % pensent que l’économie canadienne s’améliorera ou demeurera la même;
  • 79 % estiment que les secteurs économiques de leurs conseils s’amélioreront ou demeureront les mêmes;
  • 61 % prévoient augmenter leurs dépenses en capital en 2018;
  • 75 % s’attendent à augmenter ou à maintenir les niveaux de dotation au cours des 5 à 10 prochaines années.
« Il y a évidemment une énorme valeur dans l’ALENA, mais les administrateurs voient aussi des possibilités au-delà de l’accord. La forte majorité de nos membres sont optimistes sur le plan économique et s’attendent à investir dans l’avenir de leurs entreprises. »Rahul Bhardwaj, président et chef de la direction de l'Institut des administrateurs de sociétés

Le capital humain est prioritaire

L’enquête de l’IAS montre également que les questions sociétales, en particulier celles liées au capital humain et à la main-d’œuvre, ont commencé à influencer les discussions en salle de réunion. Les administrateurs affirment que les questions les plus souvent discutées concernent l’intégration des nouveaux Canadiens à la main-d’œuvre, la participation accrue des Autochtones, l’incidence du vieillissement de la population et l’accès aux soins de santé et aux soins de santé mentale. Plus de la moitié des directeurs ont examiné ou ont préparé une stratégie concernant la diversité raciale et culturelle ainsi que l’inégalité entre les sexes.

Un camion traverse la poussière de minerai de cuivre de la fosse minière de Bisha Mining Share Company (BMSC) en Érythrée, exploitée par la compagnie canadienne Nevsun Resources / février 2016. ©REUTERS / Thomas Mukoya / Photo des archives

Les changements climatiques n’inquiètent pas les directeurs d’entreprise

Un tiers des directeurs de conseil d’administration ont intégré les changements climatiques dans leur stratégie, mais la moitié des répondants ne considèrent pas les changements climatiques comme un défi important pour eux.

« Il est très positif de voir que les discussions sur le capital humain, l’équité et l’égalité ont été élevées à la salle du conseil et que les administrateurs établissent un lien entre les défis sociaux et les défis commerciaux. Cependant, les administrateurs devront peut-être approfondir certaines questions, en particulier sur les changements climatiques et les relier à l’avenir de leurs entreprises. »Rahul Bhardwaj, président et chef de la direction de l'IAS
Radio Canada International avec l'Institut des administrateurs de sociétés 
Catégories : Économie, Politique
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