Les étudiants internationaux du campus d’Edmundston de l’Université de Moncton.
Photo Credit: Service des communications de l’Université de Moncton, campus Edmundston

Des étudiantes ivoiriennes à l’Université de Moncton au Nouveau-Brunswick

Parmi les 360 étudiants qu’accueille le campus d’Edmundston au Nouveau-Brunswick, cette année, près de 6 % proviennent de pays étrangers.

Et certains d’entre eux se sentent bien seuls. C’est le cas de quatre sœurs de la Côte d’Ivoire qui se sont inscrites au campus d’Edmundston pour des études supérieures.

Axelle, Pascale, Ester et Melaine Assamoi ont arrêté leur choix sur le Canada et l’Université de Moncton sur les recommandations d’un proche et d’un professeur de l’université.

Pascale explique :

« Il a décrit Edmundston comme le meilleur cadre propice pour étudier parce qu’il n’y a pas trop de loisirs. Et pour nous, les Africains, qui aimons bouger et s’amuser, ça allait être mieux pour la concentration. »

Cependant, les sœurs disent avoir ressenti un choc culturel en arrivant dans la ville d’Edmundston, même si elles disent que l’université les a bien reçues et qu’elles ont trouvé du boulot. 

« On a eu du boulot, et même quand nos autres soeurs sont venues, elles aussi elles ont eu du boulot […] Je pense que la ville s’ouvre un peu plus à de nouvelles personnes. » – Axelle Assamoi

Pour Melaine, vivre éloignée du reste de sa famille est difficile.

« Comme j’ai laissé mes parents, mes petits frères et tout, c’est surtout ce côté-là qui était un peu difficile. »

Les quatre soeurs Assamoi. De gauche à droite: Esther, Pascale, Melaine et Axelle. © Courtoisie Axelle Assamoi

Selon les quatre sœurs, il faut que les étudiants étrangers et les Canadiens aillent les uns vers les autres.

« C’est pareil des deux côtés. On ne se connaît pas, on ne connaît pas les cultures, et chacun n’a pas envie de découvrir l’autre culture […] Les seuls Canadiens ou Canadiennes à qui on parle c’est ceux qui sont venus vers nous, mais on n’est jamais allé vers les autres donc c’est ça le problème. » Pascale Assamoi

Les étudiantes ivoiriennes qui vivent dans le même appartement disent avoir eu des différents avec leurs voisins comme l’explique Pascale.

« Je ne dirais pas qu’ils sont racistes […] mais quand ils sont énervés, ils ne pèsent pas leurs mots. »

Pour aider à leur intégration sur le campus, un cours d’introduction à la vie au Canada est offert. François Pelletier, directeur des services aux étudiants, croit qu’il est important d’encourager la diversité étudiante sur un campus universitaire.

RCI avec Radio-Canada Nouveau-Brunswick (selon un texte de Kassandra Nadeau-Lamarche)

Catégories : International, Société
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