Apprendre à piloter un drone pour le plaisir et la sécurité

« Les drones, ce sont des aéronefs du point de vue de la réglementation. Donc, si on a un drone, littéralement, on possède un aéronef. Et il faut savoir que les polices d’assurance maison excluent la possession d’aéronef. »

Charles Goyette, gestionnaire des opérations et instructeur en chef chez I /Drone Montréal.

Tapez le mot « drone » dans n’importe quel moteur de recherche et vous trouverez une pléthore d’offres de ventes à tous les prix pour ces appareils volants pas encore assez identifiés selon certains.

En 2017, il y aurait eu plus ou moins 1 600 incidents impliquant des drones qui ont été rapportés. Imaginez seulement ceux qui ne l’ont pas été.

Facile d’accès pour tous, tous les âges et presque toutes les bourses, le drone peut être une activité ludique passionnante comme une source de revenus – photo aérienne, localisation, etc. – mais aussi une source de souci majeure.

Il y a quelques règles qui entourent l’usage du drone

Ainsi, il est interdit de faire voler son appareil à moins de 5,5 km d’un aéroport, à moins de 1,8 km d’un héliport et plus haut que 90 m.

Les drones à prix moyen peuvent monter à 1 500 m, en plein dans des couloirs d’avions.

Vous voyez d’ici les répercussions de percussions possibles.

Piloter un drone, ça s’apprend.

De fait, piloter un drone ça s’apprend, l gouvernement canadien a mis en place une formation à respecter, formation donnée par des écoles reconnues en « pilotage dronien » .

En plus des règles de base, la formation comprend des règles de sécurité et plusieurs notions de la navigation tridimensionnelle – les trois axes, x,y et z dans lesquels évoluent les drones.

Charles Goyette, gestionnaire des opérations et instructeur en chef chez I /Drone Montréal, parle de sa passion d’être un « I-pilote » et des responsabilités inhérentes à cette activité au micro de Raymond Desmarteau.

Écoutez