Celle qu’on appelait affectueusement « la cenne noire », la pièce de 1 ¢, a été retirée de la circulation en raison de sa perte de pouvoir d’achat.
Au moment de son abolition, le 4 février 2013, la production de la pièce coûtait une fois et demie sa valeur. Selon la Monnaie royale canadienne, son abolition a engendré des économies estimées à 11 millions de dollars annuellement.
Au tour du 5 ¢?
La pièce de 5 ¢, que les Canadiens anglais appellent affectueusement « nickel », subirait, semble-t-il, le même sort que le cent si l’on en croit un économiste du Mouvement Desjardins.
« Les pièces de 5 ¢ apparaîtront de moins en moins utiles en raison de leur faible pouvoir d’achat, mais aussi en raison de tous les coûts qu’ils infligent aux consommateurs et aux entreprises. »
Hendrix Vachon, économiste principal du Mouvement Desjardins
Mêmes raisons invoquées
Un système de recyclage a permis de limiter les pressions sur la Monnaie royale canadienne afin de produire des pièces de 5 ¢, comme cela a été le cas jusqu’en 2013 pour la pièce de 1 ¢, mais la pression se fait aujourd’hui sentir tant sur les consommateurs – perte de pouvoir d’achat – que sur les entreprises et les institutions financières – lourdeur administrative et très faible rendement s’il existe.
Du 5 ¢ au 10 ¢
Sans pièce de 5 ¢, les paiements en espèces seraient arrondis aux 10 ¢ près, habituellement vers le haut, ce qui ferait qu’en peu de temps la pièce de 25 ¢ deviendra moins pertinente.
Ailleurs
Tout récemment, la Nouvelle-Zélande a introduit une pièce de 20 ¢ afin, l’espère-t-on, d’améliorer l’efficacité du paiement en espèces.
Plus:
L’enterrement du sou noir est fixé au 4 février 2013 (Radio-Canada)
La disparition de la pièce de un cent favoriserait les épiceries (Radio Canada International)
Une pièce de monnaie rectangulaire pour collectionneurs (Radio Canada International)
7 mai 1987, le dollar canadien devenait le huard (Radio Canada International)
RCI, PC, Monnaie royale canadienne
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