Être maman autrement, Photo : Istock

Mère canadienne entremetteuse entre sa fille de 9 ans et un Australien de 42 ans?

Une affaire qui frôlerait la pédophilie et le proxénétisme

Cette affaire, qui remonterait au mois de novembre de l’année dernière, met en présence trois interlocuteurs.

D’un côté, une mère canadienne et sa fille de seulement 9 ans, et de l’autre, un Australien de 42 ans.

Il aurait été question pour la mère de servir de courroie de transmission entre l’étranger et son enfant.

La nature de la relation voulue n’est pas clairement précisée. Mais en pareille circonstance, il n’est pas rare qu’il s’agisse d’un pédophile en quête de chair fraîche.

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La sécurité des deux pays en lien

C’est la Gendarmerie royale du Canada qui a saisi la police de Sydney, il y a environ quatre mois.

Ayant été mise au courant d’un type d’échanges particuliers entre l’Australien et la Canadienne, la GRC a été choquée par le fait qu’une fillette de 9 ans était l’objet de communications entre personnes d’âges mûrs.

En effet, la conversation des deux adultes, sur Internet, était sans équivoque de nature sexuelle, avec comme sujet central, la petite de 9 ans.

C’est ainsi que des photos de cette dernière auraient été mises à la disposition de l’Australien. L’homme, tapi dans l’ombre des réseaux sociaux, aurait par la suite poursuivi avec cette enfant la conversation à caractère érotique entamée avec sa mère.

La police de Sydney, qui a depuis ouvert une enquête, a mené une perquisition dans le domicile de l’Australien qui habite en banlieue de la ville.

À la suite de cette opération, plusieurs objets auraient été saisis, dont des ordinateurs portables, des téléphones cellulaires, des disques durs et même une matraque.

L’homme, dont l’identité n’est pas dévoilée, a été arrêté et accusé de détention de pornographie juvénile et de possession d’une arme illégale.

S’il doit bientôt répondre de ces chefs d’accusation devant la justice de son pays, aucune charge ne pèserait, du moins pour l’instant, sur la mère canadienne avec laquelle tout s’est tramé.

S’il faut tenir compte du resserrement des règlements sur les infractions de nature sexuelle contre les enfants au Canada, cette mère pourrait être également poursuivie et risquerait plusieurs peines.

Selon la loi en vigueur au Canada, quiconque produit, possède ou distribue de la pornographie juvénile est :

coupable d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de 14 ans, la peine minimale étant de 1 an… Le tribunal qui détermine la peine à infliger à une personne déclarée coupable d’infraction est tenu de considérer comme circonstance aggravante le fait que cette personne a commis l’infraction dans le dessein de réaliser un profit.- Code criminel du Canada

Il faut signaler que le taux d’affaires de pornographie juvénile est en hausse au Canada. Par rapport au taux de 2006, cette hausse était de 233 % en 2016, selon Statistique Canada.

RCI avec La Presse canadienne, Statistique Canada et des informations du gouvernement du Canada

Catégories : International, Société
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