Vous arrive-t-il parfois de visiter un refuge animal?
Si oui, vous connaissez bien cette expérience : vous déambulez entre les enclos, parfois ce sont des cages, vous passez d’un animal à l’autre, à vous dire que celui-ci est beau, que celui-là semble triste, que tel autre a des airs de suffisance ou de pitié. Vous entendez les : « oh maman qu’il est beau » ou encore les « papa, est-ce qu’on peut prendre lui »?
Derrière chaque animal recueilli en refuge ou en foyer d’accueil, il y a une histoire. Certaines sont des abandons pour des raisons de santé des propriétaires, d’autres pour cause de séparation. Il y a la phrase classique « on n’a plus le temps de s’en occuper » ou la terrible « nous changeons notre mobilier de salon alors »….
Derrière le regard de certains autres, il y a le souvenir d’une vie en laboratoire ou d’une existence encagée à produire des rejetons à la fournée et d’être rejetée parce que « plus bonne ». Il y a aussi des animaux recueillis parce qu’ils ont été retirés d’élevages pour la fourrure.
Il y a aussi de belles histoires, des chiens qui s’étaient enfuis et qui retrouvent leurs humains qui eux avaient pris la précaution de « micropucer » leur animal. Il y a ceux qui découvrent le bonheur simple d’un lit confortable et de jeux extérieurs dans un environnement sécuritaire.
Tous ces êtres vivants ont des histoires et ce sont certaines d’entre elles que raconte la peintre Ariane Bilodeau dans sa nouvelle exposition dont le vernissage a lieu demain à Antidote Bouffe végane au 3459, rue Ontario Est, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve de Montréal.
Chaque toile est accompagnée d’un court texte racontant l’histoire de ce regard-là.
De plus, une partie des profits de la vente des toiles sera versée aux divers refuges où elle a eu ces coups de cœur qui se sont traduits en « regards » sur toile.
Ariane Bilodeau nous parle de ces regards tendres, de sa passion pour la peinture et de son implication auprès d’animaux de refuge.
ÉcoutezPlus :
Ariane Bilodeau, des œuvres colorées, modernes, chatoyantes (Radio Canada International)
Ariane et Hope, le raton laveur (Crédit photo: Mathieu Tremblay, Centre refuge Nymous)
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