Recourir à la nomenclature parent 1 ou parent 2 sur des formulaires gouvernementaux canadiens, au lieu de mère ou père, inquiète la journaliste et auteure féministe Pascale Navarro.
Dans un texte publié récemment et intitulé Toutes les mères sont des femmes, elle nous invite à réfléchir à la signification du mot mère :
« Oui, on peut rajouter le mot parent 1 et parent 2… ça ne me dérange pas. Tout ce que je veux, c’est qu’on garde le mot mère. Je ne veux pas que le mot mère disparaisse. »
Pascale Navarro a expliqué à Maryse Jobin qu’elle craint qu’on oblitère de la tâche parentale le mot féminin.
Écoutez« Je ne comprends pas qu’on n’ajoute pas plutôt que de soustraire. »
Mme Navarro s’explique mal cette mauvaise politique de la table rase, « une incohérence d’un gouvernement (Trudeau) qui se dit féministe ».
Une réflexion qui nous amène, selon elle, sur le débat des mères porteuses au pays et de la gestation pour autrui (GPA).
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