Au Canada, il y a 23 chaires de l’UNESCO réparties dans 17 universités. Cette semaine, une chaire avec la mission d’intégrer les savoirs traditionnels autochtones aux autres sources de connaissance vient de voir le jour à l’Université de la Saskatchewan.
Sous la gouverne des professeurs Maureen Reed et James Robson, la chaire orientera ses recherches sur la diversité bioculturelle, la durabilité, la réconciliation et le renouvellement.
Pourquoi a-t-on choisi ces deux chercheurs?
C’est pour leur expertise en gouvernance environnementale et en durabilité, et aussi pour le fait qu’ils travaillent déjà à bâtir des relations avec les Nations autochtones.
De plus, cette première chaire de l’UNESCO en Saskatchewan fonctionnera en partenariat avec des organisations internationales en Amérique latine et en Afrique du Sud.
Par voie de communiqué, Maureen Reed explique que la chaire fera de la recherche active qui mène à des résultats concrets. Depuis 2010, Mme Reed est à la tête d’un Comité canadien sur l’humain et les réserves de la biosphère qui donne des conseils sur la façon de gérer les 18 réserves de l’UNESCO en territoire canadien.
Parmi les priorités : encourager les femmes et la jeunesse à s’impliquer pour une meilleure gestion environnementale dans les communautés rurales et autochtones.
Rappel : l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO) a pour mandat de favoriser la paix grâce à l’action des femmes et des hommes.
RCI et Radio-Canada
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