Conrgès des Kabyles du Canada. Photo: Facebook/CKC

Congrès des Kabyles du Canada, des questions se posent

Le Congrès des Kabyles du Canada (CKC) tenait dimanche à Montréal un congrès constitutif pour entériner sa mise sur pied.

Une initiative qui ne repose pas sur une représentation assez diversifiée selon Lhacène Ziani, car elle semble faire fi des souverainistes kabyles. M. Ziani était jusqu’à récemment premier ministre du gouvernement provisoire kabyle, le GPK.

Installé à Montréal depuis 27 ans, ce poète et écrivain très connu croit que le nom « Congrès des Kabyles du Canada » veut dire deux choses selon que l’on est ici ou en Kabylie.

« On parle là d’un congrès kabyle, c’est-à-dire on adresse une société distincte […] Ce qui me dérange là-dedans, ce qui me paraît incohérent, c’est qu’on se définit comme société distincte ici au Canada et qu’on est « algérianiste » quand on est là-bas en Kabylie. »

Lhacène Ziani approuve l’idée que les Kabyles aient leur voix au Canada, mais il se demande dans quels contextes et sous quelles conditions.

Maryse Jobin s’est entretenue avec Lhacène Ziani à propos de l’arrivée du Congrès des Kabyles du Canada et de l’égalité homme-femme qui n’est pas ancrée dans la tradition kabyle selon lui.

Écoutez

Lhacène Ziani, écrivain, poète, et ancien premier ministre du GPK (gouvernement provisoire kabyle) Photo: Courtoisie

En complément

Congrès des Kabyles du Canada du 13 mai 2018 à Montréal (page Facebook)

Les Kabyles s’organisent pour faire entendre leur voix en tant que communauté (RCI entrevue avec Hocine Talouit)

Catégories : Immigration et Réfugiés, Politique, Société
Mots-clés : , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.