La pilule abortive est une soution moins coûteuse qu'une intervention chirurgicale.

Mifegymiso est une pilule dite « abortive » qui freine une grossesse dans les premières semaines. Photo : Radio-Canada

Rendre plus accessible la pilule qui déclenche l’avortement à Terre-Neuve-et-Labrador

Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province canadienne à ne pas offrir de rembourser, au moins en partie, la pilule abortive.

C’est un problème important sur ce territoire constitué principalement d’une île peu peuplée.

Des représentants du monde médical, des étudiants et des médecins, ont signé une lettre ouverte en appui à ceux qui la prescrivent. Il s’agit du médicament Mifegymiso.

Dans cette lettre, destinée au premier ministre et au ministère de la Santé, on demande que le gouvernement s’engage à couvrir les frais de cette pilule qui permet l’interruption d’une grossesse sans avoir recours à la chirurgie.

Le Mifegymiso est recommandé jusqu’à la neuvième semaine de grossesse et pourrait réduire les frais encourus pour un avortement.

La pilule coûte environ 350 $, alors qu’à l’hôpital les frais pour un avortement peuvent atteindre 1500 $.

Terre-Neuve-et-Labrador n'est pas prête à rembourser la pilule abortive selon John Haggie, ministre de la Santé.

John Haggie est ministre de la Santé à Terre-Neuve-et-Labrador. (Photo: CBC/Ted Dillon)

Une solution qui n’est pas encore envisagée par la province selon son ministre de la Santé, John Haggie, car un suivi médical doit encadrer les interruptions de grossesse.

RCI avec Radio-Canada, CBC et La Presse canadienne

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Catégories : Politique, Santé
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