©iStock/metamorworksDeux personnes d'affaires devant un étalage futuriste.

Les femmes, les Autochtones, les handicapés et les immigrants, essentiels à la nouvelle économie numérique

Une économie numérique inclusive qui embauche des femmes et des Autochtones et qui s’occupe aussi de la représentativité des personnes d’un certain âge, des handicapés et des immigrants dans des secteurs touchés par la technologie elle-même est indispensable au Canada. 

Cette prémisse est la conclusion du rapport Les fruits du numérique : rajuster le tir dans une économie en évolution. C’est aussi le pari du Conseil des technologies de l’information et des communications, un organisme indépendant à but non lucratif situé à Ottawa qui se spécialise dans la recherche en technologie.

Nous avons parlé à son directeur, M. Namir Anani, qui nous rappelle que l’économie numérique au Canada représente une sorte de nouvelle révolution industrielle. L’utilisation de l’intelligence artificielle par les données, la réalité virtuelle et augmentée et la connectivité de cinquième génération dans la nouvelle économie du monde est un défi pour tous les pays. Le Canada est-il prêt? Namir Anani répond :

Aux yeux de cet expert, qui se base sur la vaste étude réalisée cette année par le Conseil des technologies de l’information et des communications, le Canada ne peut pas rater la révolution économique des technologies de l’information. Il faut que rapidement tous les groupes de la société soient inclus dans la mouvance puisque cette économie représente une énorme part du marché.

Cette réflexion inclut particulièrement les groupes sous-représentés dans cette industrie, dont les femmes, les Autochtones, les handicapés et les personnes de diverses origines, pour qu’ils soient accompagnés par des structures formelles qui leur permettront grâce à la formation d’emboîter le pas dans cette révolution.

Catégories : Économie, Internet, sciences et technologies, Société
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