Des proches réagissent près de la tombe de l'étudiant Chester Chavarria, 19 ans, qui a été tué lors d'une manifestation contre le gouvernement du président nicaraguayen Daniel Ortega, au cimetière de Managua, au Nicaragua, le 9 juin 2018. ©REUTERS / Jorge Cabrera

Le Nicaragua pleure ses morts et les Nicaraguayens de Montréal s’organisent

Le Nicaragua est en deuil. Depuis deux mois, la forte réponse de Managua à la vague de protestations antigouvernementales a fait environ 150 morts.

Bien qu’une série de rencontres pour établir un dialogue ait été proposée et mise en place, le Nicaragua connaît un climat de protestation permanent qui a bloqué ses routes principales et paralysé ses villes depuis que les manifestations contre une réforme de la sécurité sociale ont échoué le 18 avril.

Cependant, les manifestations se sont propagées en signe de désaccord avec le gouvernement Ortega, qui mène depuis 2007 avec sa femme Rosario Murillo en tant que vice-président et bras droit, sous l’accusation d’autoritarisme et de contrôle de toutes les puissances étatiques.

Les manifestants se tiennent à côté d'une banderole qui dit "Excusez-nous, nous travaillons à la construction d'un Nicaragua libre". ©REUTERS / Oswaldo Rivas

Jeudi, les marchés, les supermarchés, les magasins, les stations-service et les petits magasins d’alimentation dans les quartiers de Managua n’ouvraient pas non plus leurs portes, tandis que dans les écoles publiques, les enseignants attendaient les étudiants.

Pour la diaspora nicaraguayenne, la distance peut être à la fois difficile et pratique quand vient le temps d’organiser la solidarité. Comment les Nicaraguayens de Montréal vivent-ils les affrontements violents dans leur pays d’origine? À RCI, on a voulu savoir.

Regardez l’entrevue avec Gabriela María Jiménez et Bertha Caravaca, deux représentantes de la communauté nicaraguayenne de Montréal organisée :

Catégories : Non classé
Mots-clés : , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.