L’automne dernier, Odile Joannette a montré son intérêt pour succéder à Manon Barbeau à titre de directrice générale du Wapikoni mobile.
Depuis 2004, ce concept de studio ambulant inspire de jeunes autochtones à s’exprimer et à trouver leur voie grâce à la vidéo et à la musique.
La nouvelle directrice connaît depuis longtemps les activités du Wapikoni, puisqu’un des premiers participants à avoir bénéficié de cette initiative est le père de son enfant.
De père innu, Odile a grandi sur le territoire anichinabé au Québec. Elle a été élevée par une grand-mère anichinabée et a ensuite poursuivi ses études à Montréal.
En entrevue avec Maryse Jobin, elle confie que Manon Barbeau est la deuxième mère de bien des participants au Wapikoni mobile.
ÉcoutezOdile Joannette est fière que le volet international du Wapikoni mobile continue à prendre de l’ampleur :
« Dans les prochains jours, je pars vers la Jordanie et la Palestine pour aller à la rencontre d’organismes communautaires locaux pour transmettre et tenter d’échanger notre méthodologie issue des Premières Nations du Québec et voir comment elle peut s’implanter et aider d’autres voix oubliées à s’exprimer. »
Elle veut aussi encourager le dialogue entre autochtones vivant en milieu urbain et les autres citadins.
Témoignage sur l’importance du Wapikoni mobile pour les communautés autochtones
Le Wapikoni mobile a amorcé une tournée pancanadienne cette semaine : « Le cinéma qui roule 2018 ».
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