Le village de Rocher-Percé en septembre Photo : Ici Radio-Canada/Pierre Cotton

Nouvelle percée touristique au Rocher Percé

Rocher Percé © iStock / Martine Doucet

Il y a eu 17 % plus de touristes au Québec dans la région de la Gaspésie en 2017 qu’en 2016, qui était déjà considérée comme une année exceptionnelle.

Le mois d’août a été très populaire auprès des touristes avec un taux d’occupation de 77 % dans le secteur hôtelier. Et 2018 promet d’être encore meilleure!

La majorité des visiteurs en Gaspésie sont des Québécois, soit 80 % de la clientèle touristique. On estime que le prix de l’essence et le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain vont encore une fois cette année venir soutenir l’offre touristique dans cette région.

De plus, beaucoup de Québécois auraient réviser leurs projets de vacances en raison de la dispute commerciale avec les États-Unis, mais il y a aussi une nouvelle offre touristique au fameux Rocher Percé qui est le haut-lieu touristique de toute cette région qui borde l’océan Atlantique.

On mise beaucoup notamment sur l’existence de cette toute nouvelle plateforme vitrée suspendue dans les airs qui offre un nouveau point de vue remarquable sur le Rocher Percé.

La toute nouvelle plateforme vitrée suspendue dans les airs. – Photo : Géoparc de Percé

La cathédrale de roches et l’emblème gaspésien se gonfle d’ambitions

La plateforme vitrée Photo : Radio-Canada/Isabelle Larose

Le Géoparc du Rocher Percé devenait en avril dernier le premier au Québec à obtenir le label de l’UNESCO et le troisième au Canada.

Cette reconnaissance est octroyée par l’UNESCO à des sites qui témoignent d’un héritage géologique exceptionnel à l’échelle internationale. Cette reconnaissance devrait attirer les touristes internationaux comme un aimant, tout comme la plateforme vitrée du Géoparc de Percé, suspendu dans le vide.

« Les Géoparcs jouent un rôle essentiel pour assurer la préservation, la mise en valeur et le développement durable de régions au caractère géologique unique. Par leur mission éducative, les Géoparcs assurent une transmission intergénérationnelle des savoirs reliés à l’histoire géologique et à l’héritage du territoire », soulignait récemment Christina Cameron, la présidente de la Commission canadienne pour l’UNESCO.

La plateforme vitrée suspendue en construction – Photo : Geoparc de Percé

Aide-mémoire…
Le rocher de 433 mètres de long et de 88 mètres de haut à son point le plus élevé était autrefois rattaché au continent.
Au début du XVIe siècle, l’explorateur français Jacques Cartier pouvait voir trois arches dans la formation rocheuse.
Au fil des ans, deux de ces arches ont disparu. La dernière s’est écroulée le 17 juin 1845, laissant un seul pilier.
En moyenne, chaque jour, sous l’effet de la mer, le Rocher Percé perd environ une tonne de roche, ce qui équivaut à la boîte d’une camionnette. À ce rythme-là, il faudra de 400 à 500 ans avant que le dernier trou s’effondre.
Il est donc dangereux de s’y frotter. En 2003, un touriste ontarien avait reçu une pierre sur la tête lors d’une randonnée. En 2009 une cour avait ordonné un dédommagement de 400 000 $. L’accès au Rocher est interdit depuis 2007.

RCI avec La Presse canadienne et la contribution de Franco Nuovo, Joane Bérubé, Martin Toulgoat, Isabelle Levesque, Anne-Marie Dussault et Michel Plourde de Radio-Canada

En complément

Percé lance des travaux pour contrer l’érosion côtière et protéger son centre-ville – Radio-Canada 

La plateforme du Géoparc de Percé est enfin prête – RCI 

Le tour de la Gaspésie en voiture électrique – Radio-Canada 

Catégories : Économie, Environnement et vie animale, Société
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