AP Photo/Evan Vucci

Trump est le seul allié de la Russie au sommet de l’OTAN, minimise Trudeau

Le premier ministre du Canada affirme que les pays alliés au sein de l’OTAN ne vont pas perdre leur temps à débattre des réflexions prorusses de Donald Trump au sommet de Bruxelles qui commence mercredi.

Justin Trudeau affirme que Trump se retrouve isolé à Bruxelles et qu’il n’y a qu’une seule prise de position envisageable pour le Canada à ce sommet qui est de se joindre à ses alliés de l’OTAN dans la défense d’une alliance forgée à l’origine en 1949 pour contrer l’ancienne Union soviétique. La présence de la Russie en Ukraine demeure « totalement inacceptable » d’après le Canada.

« La rencontre sera une occasion pour tous nos pays de renouveler notre engagement envers l’OTAN, pour démontrer que l’alliance est effectivement importante, qu’elle accomplit effectivement des choses importantes, et que les valeurs et les règles qu’elle a été créée pour défendre il y a plus de 75 ans sont tout aussi pertinentes aujourd’hui qu’elles ne l’ont jamais été », explique le premier ministre.

Précisons que mardi soir, aucune réunion avec M. Trump n’était prévue au programme de M. Trudeau en marge de ce sommet de deux jours.

Donald Trump Photo : Saul Loeb Agence France-Presse 

Donald Trump en rajoute 

Avant de s’envoler pour Bruxelles, le président américain a minimisé l’influence négative de la Russie, une répétition de sa tactique avant le Sommet du G7 le mois dernier, lorsqu’il avait appelé au rétablissement de la Russie dans le groupe des sept pays.

Selon lui, le président russe Vladimir Poutine présente probablement un moindre mal pour lui que ses alliés de l’OTAN, avares de dépenses en défense. « Honnêtement, Poutine est sans doute le plus facile. Qui l’eût cru? Qui l’eût cru? »

À quoi s’attendre cette fois?

Le sommet de l’OTAN aurait pu être une occasion d’afficher un front uni devant la menace russe. Mais l’impétueux Donald Trump, à quelques jours de son premier grand tête-à-tête avec Poutine, risque d’éclabousser les discussions et d’ébouillanter les relations.

À quel grand coup devrions-nous nous attendre maintenant de cet homme? Une répétition peut-être du fiasco du Sommet du G7 au Canada, le mois dernier, alors que Trump se préparait à rencontrer le leader de la Corée du Nord? LISEZ LA SUITE…

Le saviez-vous?
La ministre canadienne des Affaires étrangères reste frappée d’une interdiction de voyage en Russie
Le poste de ministre des Affaires étrangères du Canada figure parmi un peu plus d’une douzaine de postes qui ont été inscrits, en mars 2014, sur la liste noire du Kremlin en guise de représailles aux sanctions que le Canada a imposées après l’annexion de la Crimée par la Russie.
Ottawa affirme qu’il n’est pas question de retirer les sanctions canadiennes contre la Russie en échange de la levée de l’interdiction de voyage dont fait l’objet la ministre.

Chrystia Freeland – Edgard Garrido/Reuters

RCI avec La Presse canadienne et Radio-Canada

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