Le trophée de la Coupe du monde de soccer brandi par Hugo Lloris après la victoire de la France contre la Croatie le 15 juillet 2018. (Crédit photo: REUTERS/Dylan Martinez)

Les effets d’une Coupe du monde sur le soccer canadien

La Coupe du monde 2018 de soccer s’est conclue le 15 juillet à Moscou avec une finale entre la France et la Croatie. L’Hexagone a finalement remporté le convoité trophée 4-2 après une lutte acharnée contre sa rivale des Balkans. Un milliard de téléspectateurs étaient rivés dimanche devant leurs téléviseurs et autres écrans géants. Quel effet un rendez-vous d’une telle envergure peut-il avoir sur le soccer canadien? On en discute avec Éric Leroy, directeur technique à la Fédération de soccer du Québec.

Il n’y a rien de mieux qu’un Mondial pour donner le goût du sport, explique-t-il. « En termes de visibilité, une Coupe du monde est très importante. Mais c’est toujours un peu compliqué de pouvoir mesurer avec précision les impacts sur les inscriptions parce que les saisons d’inscription sont décalées au Québec par rapport aux autres pays. Il y a par exemple un décalage de plusieurs mois avec les nations d’Europe. Je sais qu’en France, ils s’attendent cette année à une augmentation de 10 %. »

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Avec plus de 200 000 licenciés, le soccer se porte plutôt bien chez nous. « Il faut toujours être vigilant, tempère le directeur technique. L’évolution de la société nous oblige à toujours être sur nos gardes. On a eu le bonheur de suivre la Coupe du monde en Russie. Et puis, on a quand même reçu une autre bonne nouvelle lorsqu’on a appris que le Canada, en partenariat avec les États-Unis et le Mexique, allait organiser celle de 2026. Une annonce grandiose qui  nous donne un objectif précis et qui va mobiliser encore plus de passion au pays. »

M. Éric Leroy, directeur technique à la Fédération de soccer du Québec (Crédit photo : Fédération de soccer du Québec)

Pour M. Leroy, le soccer est déjà considéré comme un sport national au Canada, malgré ses hivers rigoureux. « Le climat reste un demi-problème. Pour les ligues compétitives, ce n’est plus un souci de jouer dehors d’avril à fin octobre, ce qui fait quand même sept mois de jeu à l’extérieur. Et pour celles et ceux qui veulent compléter la pratique, l’entraînement ou la compétition, il y a les quarantaines de centres couverts qui ont fait leur apparition ces dernières années. La pratique du sport peut donc se faire à l’année longue. »

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