L e premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, lors de la campagne électorale au printemps 2018. Photo: Radio-Canada

Le courant ne passe pas entre Doug Ford et les journalistes

En Ontario, les journalistes qui couvrent la politique provinciale ne l’ont pas facile depuis que le Parti progressiste-conservateur de Doug Ford a pris le pouvoir en juin dernier.

Même que le premier ministre ontarien est ouvertement critiqué pour l’attitude agressive que son gouvernement déploie envers la presse affectée à sa couverture. Une façon de faire qui va bien au-delà de la simple partisanerie politique selon les autres partis provinciaux et les membres de la presse.

On met en cause des tactiques comme enterrer les questions des journalistes par des applaudissements d’employés payés et aussi la production de propagande gouvernementale présentée en reportage indépendant, ce qui constitue selon eux un détournement de fonds publics. Une situation qui serait une menace à la démocratie.

Ce à quoi les conservateurs rétorquent que leurs activités sur les réseaux sociaux à travers « Ontario News Now » sont financées à même le budget du caucus.

Duff Conacher, professeur à l’Université d’Ottawa, croit que cette façon de faire va à l’encontre de ce que les conservateurs avaient promis de faire en campagne électorale, soit un ménage politique. Et que ça favorise plutôt les activités malhonnêtes contraires à l’éthique.

La chef du parti de l’opposition, la néo-démocrate Andrea Horwath, a décrié l’initiative « Ontario News Now ». Selon elle, cette pratique est inappropriée et irrespectueuse, et se révèle davantage être une machine à propagande, ce qui va à l’encontre des règles.

avec les informations de Michelle McQuigge de La Presse canadienne

En complément

Doug Ford fait sa promotion sur Facebook et Twitter avec des fonds publics (Radio-Canada)

Catégories : Politique, Société
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