Elie Tayeh a été expulsé du Canada le 13 septembre 2017 vers le Liban, où il est né. Il a quitté ce pays avec sa famille alors qu’il était jeune adolescent.
Une fois installé à Montréal, il a dû abandonner ses études à l’âge de 16 ans pour s’occuper de sa mère, de ses frères et de ses sœurs.
Il est devenu du jour au lendemain le « père de famille » et a travaillé très fort pour subvenir aux besoins de ses proches.
Ce sont les Services frontaliers du Canada qu’ils l’ont expulsé. Il se retrouve alors au Liban sans argent dans un pays presque étranger pour lui, car son arabe est approximatif.
Une expulsion basée sur un délit de fraude de carte de crédit et de vol. Une erreur commise lorsqu’il avait 19 ans, et pour laquelle il a purgé sa peine dans la communauté.
Depuis ses démêlés avec la justice, Elie Tayeh a été un bon citoyen.
Maryse Jobin l’a joint par téléphone à Beyrouth pour qu’il témoigne de son expérience et des obstacles auxquels il fait face afin de retrouver les siens au Québec.
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