Recharge d'une voiture électrique Photo : iStock/wakila

Réduire l’empreinte environnementale par la mise en place de taxis entièrement électriques au Québec

Le gouvernement du Québec a annoncé un budget de 18 millions de dollars de 2018 à 2020 pour le financement du Programme de soutien à la modernisation de l’industrie du taxi. Une nouvelle bien reçue par E-Taxi, une nouvelle entreprise québécoise, dont la mission est de prendre part activement à l’électrification des transports au Canada. 

L’entreprise E-Taxi soutient l’initiative gouvernementale qui va jouer un rôle important dans la lutte aux changements climatiques.

Yung Cuong, président et cofondateur d’E-Taxi. Crédit : E-Taxi

Dans une entrevue avec Alice Chantal Tchandem, le président et cofondateur de cette entreprise, Yung Cuong, a tenu à souligner que les divers incitatifs mis en place par le Québec sont de nature à faciliter l’atteinte des cibles gouvernementales en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Le programme comprend trois volets :

  • l’électrification et l’efficacité énergétique : 8000 $ pour soutenir la mise en service et l’exploitation d’un véhicule entièrement électrique. Le programme comprend d’autres montants, dont la somme allouée à l’installation de bornes électriques;
  • le développement technologique;
  • la création d’une image de marque.
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Une borne de recharge pour voiture électrique à Ottawa Photo : Radio-Canada

Une volonté des taxis respectée?

M. Cuong rappelle que la décision de la province survient à la suite d’une sollicitation, le 2 mai dernier, d’un large regroupement d’entreprises de taxi de la grande région de Montréal.

Le groupe souhaitait la mise en place d’un incitatif supplémentaire pour l’achat d’un véhicule de taxi électrique, applicable d’ici 2020.

Selon les entreprises qui ont fait ce souhait, cette mesure sera largement bénéfique pour la province :

– Diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES), car le secteur des transports par taxi, qui compte plus de 8000 voitures, dont environ 4000 à Montréal., produit 43 % des émissions de GES au Québec.

– Développement d’une offre de service mieux adaptée aux attentes de la clientèle.

– Incitation de nouvelles entreprises à investir dans l’économie provinciale.

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Catégories : Économie, Environnement et vie animale
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