Le cas kafkaïen de Micheline Leroux a défrayé la chronique. En 2016, cette Française de 98 ans a fait une demande de résidence permanente afin d’aller vivre avec sa fille et son conjoint, à Saint-Valentin, au Québec. Après un parcours du combattant, agrémenté de plusieurs refus du gouvernement canadien, voilà que la nonagénaire a finalement reçu le statut lui évitant ainsi l’expulsion.
Jusqu’ici, Mme Leroux était autorisée à rester au pays avec un visa de touriste renouvelable tous les six mois. Sans attache avec son pays d’origine, elle vit au Canada depuis six ans. Alors qu’elle risquait l’expulsion, elle a entamé des démarches en vue d’obtenir la résidence permanente en vertu du programme de parrainage de parents et de grands-parents mis en place par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
Des mois d’attente, suivi d’un avis d’expulsion, poussent la fille de Micheline Leroux à contacter les médias. Son histoire illustre les nombreux aléas bureaucratiques auxquels a dû faire face la famille tout au long d’un long processus comprenant des dossiers à remplir, des examens médicaux, dont un test de VIH et de MTS, et même l’envoie d’un curriculum vitae.
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada est au pays le ministère responsable des programmes et des services d’immigration, d’établissement, de réinstallation et de citoyenneté. Pour être en mesure de parrainer des parents et des grands-parents pour qu’ils deviennent résidents permanents il faut :
Avoir au moins 18 ans
Être un citoyen canadien
Être une personne inscrite au Canada comme Indien aux termes de la Loi sur les Indiens
Être un résident permanent du Canada
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