La première dame du Canada, Sophie Grégoire Trudeau (à droite) a officiellement baptisé le nouveau navire de patrouille extracôtier NCSM Harry DeWolf, vendredi dernier aux chantiers navals Irwing en Nouvelle-Écosse. Elle était accompagnée de James DeWolf, fils du défunt vice-amiral DeWolf, de son épouse Michelle DeWolf et du capitaine de frégate (commandeur) Corey Gleeson. (Andrew Vaughan/THE CANADIAN PRESS)

Baptême officiel du premier navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique de la Marine royale canadienne

Automne 2014, au début de la construction du tout premier navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique de la Marine royale canadienne dans les chantiers de l’Irving Shipbuilding à Halifax, en Nouvelle-Écosse, le premier ministre d’alors, le conservateur Stephen Harper, annonçait que le vaisseau allait se nommer le NCSM (Navire canadien de Sa Majesté) Harry DeWolf.

Qui était le vice-amiral Harry DeWolf?

Harry DeWolf est né en Nouvelle-Écosse. Au cours de sa longue carrière militaire, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale, Harry DeWolf a commandé le NCSM Saint-Laurent (1939-1940) puis le NCSM Haida, considéré comme le navire le plus combatif de la Marine royale canadienne (1943-1944).

Promu par la suite contre-amiral puis vice-amiral, il a pris sa retraite en 1960 alors qu’il occupait le poste de chef d’état-major de la Marine.

Premier de classe

Crédit photo : Irving Shipbuilding

Il est de coutume dans le monde des marines militaires – du moins dans le Commonwealth – de nommer la classe de navires du nom du premier à être construit.

Ainsi, les 12 frégates construites et mises en service à la fin des années 80 et au début des années 90 sont de la classe Halifax, première du groupe.

Donc, les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique de la Marine royale canadienne seront de la classe DeWolf.

Projection artistique du NCSM Harry DeWolf (Marine royale canadienne)

Baptême du Harry DeWolf

Le NCSM Harry DeWolf a été baptisé officiellement vendredi dernier au chantier naval où il est en phase finale de construction.

« I name you Harry DeWolf. Bénis soient ce navire ainsi que tous les hommes et femmes naviguant à son bord », a déclaré la marraine du navire, la première dame du Canada, Sophie Grégoire. Respectant la tradition, elle a par la suite lancé une bouteille de champagne qui s’est brisée sur la coque.

La construction du NCSM Harry DeWolf, un navire de 103 mètres et de 6615 tonnes, s’est amorcée en septembre 2015 à Halifax. Mis à l’eau le 15 septembre dernier, il amorcera ses premiers tests en haute mer au début de l’année prochaine.

Source : Affaires publiques, Marine royale canadienne

Cette classe de navire aura surtout comme mandat de surveiller les eaux de l’Arctique, de l’Atlantique Nord et du Pacifique Nord, en appui à diverses agences fédérales canadiennes afin d’assurer la souveraineté du Canada dans ces eaux.

Sans avoir l’ampleur ni la puissance des brise-glaces modernes, les navires de la classe DeWolf seront beaucoup plus manœuvrables.

Le NCSM Harry DeWolf est le premier d’une classe de navires qui en comptera six. Les autres, qui sont pour le moment nommés, sont :

NCSM Margaret Brooke, seule infirmière militaire à avoir été nommée membre, division militaire, de l’Ordre de l’Empire britannique pendant la Seconde Guerre mondiale.

NCSM Max Bernays, héros de guerre canadien de la marine qui a servi en tant que capitaine d’armes à bord du NCSM Assiniboine pendant la bataille de l’Atlantique.

NCSM William Hall, baptisé William Neilson, marin et fermier, né le 25 avril 1829 en Nouvelle-Écosse. William Hall a grandi sur les bords de la rivière Avon. Son père était un des réfugiés noirs amenés en Nouvelle-Écosse pendant la guerre de 1812.

MDN, PC

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