«La meilleure façon de répondre à la croissance rapide de la population est de permettre aux femmes et aux filles de décider combien d'enfants elles veulent. » Beth Schlachter, directrice générale, FP2020 (Photo: Eliza Powell/Marie Stopes International)

FP2020 : progrès dans l’usage de méthodes modernes de contraceptions dans les pays pauvres

Le rapport Family Plannig 2020, rendu public mardi, fait état d’avancées importantes dans l’usage de méthodes modernes et sécuritaires de contraceptions par les femmes et les filles des pays pauvres sur la planète.

De plus en plus incitées à participer activement à la planification des naissances et des familles, elles sont plus de 317 millions dans 69 pays des plus pauvres à prendre cette voie.

Dans son rapport, l’organisation internationale, qui œuvre dans le domaine de la planification familiale et appuyée par les Nations unies, souligne que l’accès à des méthodes modernes de planification des naissances et de contraception a eu pour effet d’empêcher près de 120 millions de grossesses non désirées et 20 millions d’avortements non sécuritaires entre juillet 2017 et juillet 2018.

Et ces données se vérifient malgré la forte croissance de population qui continue d’être observée en Afrique en particulier et dans les pays du Tiers-Monde en général.

Source : http://www.familyplanning2020.org/fr

«La meilleure façon de répondre à la croissance rapide de la population est de permettre aux femmes et aux filles de décider combien d’enfants elles veulent. »

Beth Schlachter, directrice générale de FP2020

Source: http://www.familyplanning2020.org/fr

 

Des défis à court terme

Bien que ces données soient encourageantes en ce sens que plus de femmes ont accès aux méthodes modernes de contraception, il n’en reste pas moins que des millions de femmes pauvres ne peuvent ni retarder ni éviter une grossesse non désirée.

Le rapport parle ici de manque flagrant d’informations et d’embûches à leur diffusion.

Plus de la moitié de la croissance mondiale de la population d’ici 2050 se produira en Afrique, selon les Nations unies.

Soulignons aussi les déclarations de deux présidents africains qui montrent que les défis inhérents à la contraception et à la planification des naissances sont encore bien présents dans certains pays et dans nombre de cultures.

Yoweri Museveni, en Ouganda, dénonce « les cris de panique des organisations non gouvernementales au sujet du contrôle de la population ». John Magufuli, en Tanzanie, encourage ouvertement la polygamie pour « réduire le nombre de femmes célibataires dans son pays, où on compte 10 millions plus de femmes que d’hommes. »

AP, PC, FP2020, YouTube

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