Cette semaine, des dizaines de milliers d’étudiants ont décidé de tenir une journée de grève partout au Québec. Ils réclament que les stages en milieu de travail soient rémunérés, qu’importe l’ensemble des programmes postsecondaires. Si leurs revendications ne sont pas entendues, ils menacent d’appeler à une grève illimitée.
Des universités, des cégeps ou des écoles de formation professionnelle, les étudiants en grève sont issus de tous les niveaux d’étude. Outre la rémunération, ils exigent également une protection du statut du stagiaire dans la Loi sur les normes du travail. Un vote pour la tenue d’une grève du 19 au 23 novembre s’est déroulé le 8 novembre dernier.
À Rimouski comme à Gatineau, Sherbrooke, Québec et Montréal, près de 50 000 https://t.co/zqPp0UMgKZ seront en grève la semaine prochaine pour réclamer la rémunération de tous les stages!
Avec… https://t.co/4KNGZ7zOEc
— CUTE TravailEtudiant (@cute_travail) 15 novembre 2018
« Aussitôt que je suis arrivé en fonction, j’ai demandé au ministère de faire un état de la situation, de savoir combien il y a de stages au Québec, combien sont en observation, la durée de ces stages », a expliqué le ministre de l’Éducation du Québec, Jean-François Roberge, au cours d’une entrevue à ICI RDI.
Parmi les établissements concernés, le Cégep du Vieux-Montréal a annoncé la suspension de ses activités d’enseignements à cause des piquets de grève. Des étudiants appartenant à d’autres cégeps ont emboîté le pas. L’Association des étudiants en médecine de l’Université McGill se joint aux revendications.
Et ce n’est pas tout, puisque l’Université du Québec en Outaouais, l’Association des étudiants prégradués en philosophie de l’Université Laval à Québec et l’Association générale étudiante du campus de Rimouski de l’UQAR font aussi partie du lot.
Avec Radio-Canada et La Presse canadienne
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