Après avoir dénoncé les compressions dans les services à la francophonie ontarienne, la députée Amanda Simard a annoncé qu’elle quittait le Parti progressiste-conservateur de Doug Ford.
Dans une lettre adressée à la législature de l’Ontario le 29 novembre, elle explique qu’elle siégera désormais à titre d’indépendante pour la circonscription à majorité francophone de Glengarry-Prescott-Russel.
Ces deux dernières semaines, Mme Simard a ouvertement critiqué la décision du gouvernement Ford de réduire certains services offerts aux Franco-Ontariens et de mettre fin au projet de l’Université de l’Ontario français.
Le premier ministre de l’Ontario affirme que c’est Amanda Simard qui a pris la décision de quitter le parti et que son caucus reste uni.
La politologue Stéphanie Chouinard n’est pas surprise de la tournure des événements. Associée au Collège militaire royal à Kingston, Mme Chouinard pense que Mme Simard pourrait se rallier aux libéraux ou aux néo-démocrates.
François Boileau, commissaire aux services en français de l’Ontario, dont le poste d’agent indépendant du Parlement a été aboli par Doug Ford, est d’avis que le geste d’Amanda Simard envoie un message sain pour une démocratie. Il a salué le courage et la détermination de la jeune députée.
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