Des travailleurs s'affairent à construire un immeuble à Montréal.

Un chantier de construction à Montréal au Québec en 2017. Photo : La Presse canadienne/Ryan Remiorz

Manque criant de main-d’oeuvre au Canada, et plus particulièrement au Québec

La pénurie de main-d’œuvre s’accentue au pays, et c’est au Québec qu’elle est la plus grave.

C’est ce que révèle le dernier rapport trimestriel de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

Au Canada, ce sont environ 430 000 emplois qui ne trouvent pas preneurs, soit 3,3 % des postes vacants.

Selon Simon Gaudreault, directeur principal de la recherche nationale à la FCEI, le taux de postes vacants dépasse les records enregistrés avant la crise financière de 2008.

Les provinces où le manque de travailleurs est le plus criant sont le Québec (4,1 %), la Colombie-Britannique (3,7 %) et l’Ontario (3,3 %).

Ce manque de main-d’œuvre crée une pression à la hausse sur les salaires. Les entreprises qui sont à court d’au moins un employé prévoient une augmentation des salaires de 2,6 %, alors qu’elle n’est que de 1,7 % là où il n’y a pas de postes vacants.

Le rapport de la FCEI pointe trois secteurs plus touchés : les services personnels, la construction, l’agriculture, le pétrole et le gaz.

C’est en finance et en communication qu’il y a le moins de postes à pourvoir.

Source : Fédération canadienne de l’entreprise indépendante

En complément

Postes à pourvoir : Les postes vacants dans le secteur privé au T3 2018 (FCEI) 

Catégories : Économie
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