Même si le temps a passé, même si la douleur s’est sans doute un peu atténuée, il y a de ces moments qui doivent être des points marquants de notre histoire, et le 6 décembre est l’une de ces journées.
6 décembre 1989, déjà 29 ans, à peine 29 ans
Ce jour-là, c’était Polytechnique.
Ce jour-là, un être dérangé profondément malheureux a sombré dans la violence. Il en voulait à la Terre entière et surtout aux femmes.
Résultat : 14 jeunes et belles étudiantes en génie de Polytechnique ont vu leur vie leur être enlevée brutalement par une arme dirigée vers elles, par une arme utilisée par ce sombre malheureux individu.
Les 14 victimes du 6 décembre 1989
Il a marqué l’histoire.
Aujourd’hui, le 6 décembre 2018, encore une fois à quelques jours de Noël, des familles et des amis se souviennent, partagent leur peine et les absences. Les drapeaux de l’Assemblée nationale à Québec sont en berne.
Jeudi matin, des étudiantes en génie et des membres de l’administration de Polytechnique ont déposé des roses blanches près de la plaque à la mémoire de ces 14 vies fauchées dans une classe de cette institution universitaire, il y a 29 ans.
Rappelons que deux années après cette tuerie, on créait la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.
Quant au nom du tireur, vous le retrouverez assurément dans les hyperliens ajoutés plus bas. Encore aujourd’hui, je me refuse toujours à le nommer, à écrire son nom. Ce n’est pas par rancune, mais plutôt par respect pour les victimes. Sa mère est une femme, et elle a terriblement souffert. Sa mère est aussi une victime de ce terrible 6 décembre 1989.
RCI, SRC
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