Un groupe d'immigrants Montréalais en visite à Montmagny près de Québec où des entreprises manquent de travailleurs. Photo : Claude Brunet

Parler français, un facteur déterminant de rétention des immigrants au Québec

Un des défis auxquels font face les immigrants lorsqu’ils arrivent au Canada est d’apprendre l’une des deux langues officielles, soit le français ou l’anglais.

Une étape primordiale pour s’intégrer dans la province où l’immigrant s’est d’abord établi.

Et pour ceux et celles qui choisissent le Québec et qui parlent uniquement le français, le niveau de rétention est de 95 %.

Taux de rétention chez les immigrants admis en 2011, selon la connaissance des langues officielles et selon la province d’admission. Crédit : Statistique Canada.

Ce taux de rétention est observé chez les personnes venues d’ailleurs et qui ont immigré au Québec en 2011. Il s’agit du plus haut taux de toutes les provinces chez les immigrants qui maîtrisent l’une des deux langues officielles.

C’est ce que démontre le rapport publié lundi par Statistique Canada sur l’immigration au pays en 2016.

Après le Québec, c’est en Ontario que les nouveaux arrivants qui ne parlent que français y restent le plus longtemps, soit 83 % après 5 ans.

Par contre, la province de l’Ontario arrive bonne première avec un taux de rétention de 92 % chez les personnes qui ne parlaient aucune des deux langues officielles à leur arrivée au Canada.

Source : Statistique Canada

En complément

Revenu et mobilité des immigrants 2016 (Statistique Canada)

Catégories : Immigration et Réfugiés, Société
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