Mark Zuckerberg, président-directeur général de Facebook, en train de s'adresser à la foule à la Journée des développeurs du réseau social en mai 2018 à San José. Crédit photo : Reuters/Stephen Lam

La Banque Royale n’aurait pas consulté les messages d’utilisateurs de Facebook

Mercredi, la plus grande banque du Canada a affirmé ne pas avoir lu, écrit ou supprimé des messages de personnes inscrites sur Facebook.

Un démenti qui arrive après un article du New York Times publié mardi selon lequel la Banque Royale fait partie d’un groupe de 150 entreprises qui auraient eu un accès privilégié à la plateforme numérique.

Des géants du web, comme Netflix et Spotify, auraient aussi reçu la permission de Facebook pour consulter les interactions privées de ses utilisateurs.

L’article s’appuie sur des documents internes de Facebook, obtenus par le quotidien américain, mais qui n’ont pas été vérifiés par La Presse canadienne ou CBC news.

Cependant la Banque Royale a confirmé qu’elle avait reçu l’autorisation de 2013 à 2015 de faire parvenir des messages aux utilisateurs de Facebook pour leur proposer une application mobile. Cette application permettait de transférer de l’argent en passant par le réseau social.

Mais la banque canadienne réfute le fait qu’elle ait pu avoir la possibilité de lire des messages privés, d’en envoyer ou de les détruire.

En 2015, la Banque Royale a mis fin à ce service en raison de sa faible popularité.

Avec des informations de La Presse canadienne et CBC news

En complément

Journée noire pour Facebook (quotidien montréalais La Presse)

Article du New York Times publié le mardi 18 décembre à propos de Facebook (en anglais)

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