Briser l’isolement, apporter de la chaleur humaine, le quotidien des Petits Frères à Noël comme à tous les jours

« Le pain sert à nourrir le corps, il est nécessaire et bien utile — manger à sa faim, recevoir les soins de base, vivre dans un logement décent, voilà qui permet aux Vieux Amis de survivre.

Les fleurs, c’est pour nourrir le cœur — partager amour et tendresse, se sentir important pour quelqu’un, entretenir ses rêves, partir en vacances, se réaliser pleinement afin de se sentir vivant jusqu’à la fin. »

Armand Marquiset, fondateur des Petits Frères des Pauvres

C’est en France en 1946, quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale qu’est né l’organisme les Petits Frères des Pauvres.

Présents un peu partout au Québec depuis 1962, les Petits Frères – on a laissé tomber le « des pauvres » – œuvrent auprès de personnes âgées qui connaissent trop souvent l’isolement, la solitude, l’abandon.

Aujourd’hui regroupés de fédération internationale, les Petits Frères sont présents dans dix pays : en Allemagne, en France, en Espagne, en Irlande, en Pologne, en Suisse, en Roumanie, au Mexique, aux États-Unis et au Canada.

Plus de 55 ans au service des aînés

Cette année encore des centaines d’aînés seuls célébreront Noël grâce aux Petits Frères.

À compter d’aujourd’hui, 24 décembre veille de Noël, des bénévoles de partout iront de résidence pour aînés en Centres hospitaliers de longue durée (CHSLD) apportant chaleur humaine, joie de vivre, présence et chaleur aux résidents et inviteront celles et ceux qui le peuvent à mettre chapeaux et manteaux par-dessus les plus beaux atours pour les emmener là où ils recevront des cadeaux tout en savourant un repas de Noël traditionnel.

16 régions, une même réalité

De Montréal et sa grande région – Longueuil et Laval – à Québec, de Rimouski à Saguenay, de Sherbrooke à Trois-Rivières en passant par Thetford Mines, la solitude a plusieurs visages, mais une même réalité.

RC, PC

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