Un panier d'épicerie

Faire son épicerie en tenant compte du guide alimentaire canadien: Crédit photo: iStock.

Le guide alimentaire canadien, ce mal-aimé bientôt renouvelé

C’est en 1942 qu’a été développé le premier guide alimentaire canadien. Il servait davantage à l’époque à stimuler l’industrie agricole qui pesait lourd dans l’économie canadienne.

L’édition actuelle remonte à 2007 et propose quatre grands groupes : les produits laitiers, les produits céréaliers, les fruits et légumes, et les viandes et leurs substituts.

La nouvelle version, qui devrait être rendue publique le 22 janvier prochain, proposera trois catégories selon Sylvain Charlebois, spécialiste en distribution et politiques agroalimentaires.

« Il n’y aura plus de groupes alimentaires, on va voir des catégories, 24 en tout sous 3 chapeaux importants : fibres, protéines et autres. Donc, on voit que l’approche n’est pas nécessairement de faire la promotion de produits alimentaires, mais plutôt de nutriments. »

Les produits laitiers ne se retrouveront plus dans une catégorie distincte comme c’est le cas en ce moment. Une situation décriée par les producteurs laitiers au pays. Mais Sylvain Charlebois croit que les changements au guide refléteront mieux les nouvelles habitudes alimentaires.

Maryse Jobin discute du nouveau guide alimentaire canadien et de ses répercussions avec Sylvain Charlebois, doyen de la Faculté de management à l’Université Dalhousie à Halifax.

Écoutez
Suivre le guide alimentaire est un jeu d’enfant pour beaucoup de Canadiens. Mais est-ce encore un outil sérieux?

Le guide alimentaire canadien de Santé Canada date de 2007.

En complément

La doctrine laitière (opinion de Sylvain Charlebois publiée dans La Presse)

Les professionnels se distancient du «Guide alimentaire canadien» actuel (Le Devoir)

Guide alimentaire canadien oublie-t-on les personnes âgées? (opinion de Louise Lambert-Lagacé, diététiste clinicienne, dans La Presse)

Catégories : Politique, Santé
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