Ottawa a multiplié les discussions avec des homologues politiques et diplomatiques afin de faire libérer deux Canadiens détenus en Chine depuis le mois dernier.
Il s’agit de l’ex-diplomate Michael Kovrig et du consultant Michael Spavor que Pékin accuse de « menacer la sécurité nationale ».
Ces mesures de détention sont interprétées comme une façon de rétorquer à l’arrestation de Meng Whanzou, directrice financière de l’entreprise de télécommunications Huawei, en décembre, à Vancouver.
Dans une lettre ouverte publiée lundi, plus de 140 ex-diplomates et chercheurs de 19 pays disent que les activités de Kovrig et de Spavor aidaient, entre autres, à mieux faire comprendre la Chine à l’étranger.
Une initiative que le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a bien accueillie en répétant que le Canada défend l’État de droit.
C’est à la demande des États-Unis que le Canada a interpellé Mme Meng Whanzou, car Washington soupçonne Huawei d’avoir violé les sanctions internationales contre l’Iran en utilisant sa filiale Skycom.
Avec les informations de Radio-Canada, CBC News et Agence France-Presse
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