La violence conjugale peut aussi être un contrôle économique. Photo : iStock

La violence économique envers les femmes, le cas d’« Hélène »

« Hélène » est née à Montréal dans les années 80 de parents venus s’installer au Canada.

Elle se marie et, après quelques années, commence à subir de la violence économique.

Le père confinait cette mère de plusieurs enfants dans ses déplacements sauf pour aller au parc à l’occasion. Il allait faire les achats pour la famille car c’est lui qui détenait toutes les cartes qui donnaient accès aux comptes bancaires.

Hélène, nom que nous lui avons donné pour protéger son anonymat, est sous le contrôle économique de cet homme malgré le fait qu’elle a des revenus. Une situation plus difficile à prouver que la violence conjugale ou physique.

Elle s’est sentie isolée, a perdu son autonomie et, à l’occasion, le contact avec sa mère. Elle dénonce la situation à la police qui lui suggère d’entrer en contact avec SOS violence conjugale.

« La police m’a dit que le fait que monsieur fait des menaces mais ce n’est pas assez clair […] Si tu me quittes tu vas le payer très cher, mais qu’est-ce que cher veut dire? Ce n’était pas assez précis, ils m’ont donné un numéro d’une ligne téléphonique qui s’appelle SOS violence conjugale. »

On la dirige alors vers La Dauphinelle, un organisme qui appuie les femmes victimes de violence.

Hélène se sentait comme dans un trou noir. C’est dans cet état d’esprit qu’elle a été hébergée. Après quelques mois, elle va déjà mieux.

Cette femme victime de violence économique s’est confiée à Maryse Jobin.

Écoutez

Jouer aux quilles avec les enfants, une activité organisée par la maison d’hébergement La Dauphinelle. Crédit photo : La Dauphinelle.

SOS violence conjugale

La Dauphinelle (maison d’hébergement pour femmes victime de violence)

Des mains de femmes
Crédit photo : La Dauphinelle, maison d’hébergement pour femmes victimes de violence.

Catégories : Société
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