Franchir l'obstacle de la mise de fonds et devenir propriétaire d'une première amison au Canada: un motif d'inquiétude pour de nombreuses personnes. Crédit : Istock

La mise de fonds trop élevée est un motif d’inquiétude pour plusieurs premiers acheteurs de maison au Canada

Le secteur immobilier continue de connaître une explosion des prix au Canada, où il devient de plus en plus difficile pour de nombreuses personnes de devenir propriétaires. Selon un sondage publié par Genworth Canada, le prix des résidences ne serait pas le seul problème. Les premiers acheteurs ont aussi de la difficulté à réunir la somme requise pour la mise de fonds initiale.

Inquiétude plus prononcée à Montréal quant à la mise de fonds pour une première maison

Les prix des maisons ont grimpé un peu partout au Canada, mais certaines provinces affichent les prix les plus élevés, principalement dans les grands centres urbains. C’est le cas de Toronto, en Ontario, et de Vancouver, en Colombie-Britannique.

Malgré tout, c’est dans la ville de Montréal, où le prix médian d’une propriété représente le tiers de celui de Vancouver, que les acquéreurs d’une première maison s’inquiètent davantage pour leur mise de fonds (60 % contre 58 % à Vancouver ).

« Tandis que les taux d’intérêt demeurent à des seuils historiquement bas, il n’est pas surprenant que les acquéreurs d’une première propriété de Montréal soient de plus en plus préoccupés par la mise de fonds. Les Montréalais voient la valeur des maisons grimper depuis trois ans. Plusieurs d’entre eux se demandent s’ils disposent de temps pour mettre plus d’argent de côté pour leur mise de fonds, ou s’ils devraient faire leur entrée sur le marché maintenant, tandis que les prix continuent de croître », explique Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage (fournisseur de services aux agences immobilières).

Difficile d’acheter la maison que l’on convoite à Toronto

Pour ce qui est de ceux qui souhaitent acheter la maison de leur rêve, c’est à Toronto que se trouvent le plus de personnes qui ont dit craindre que la mise de fonds ne soit pas suffisante. 68 % contre 60 % des répondants à l’échelle provinciale et 51 % au Québec.

En Colombie-Britannique, 56 % des répondants sont préoccupés de ne pouvoir rassembler la somme requise pour la mise de fonds nécessaire à l’achat de la résidence qu’ils convoitent. Le nombre est légèrement plus élevé à Vancouver, soit 58 %. C’est sensiblement le même cas de figure dans les Prairies, car 57 % des acquéreurs d’une première propriété ont déclaré qu’ils éprouvaient de l’inquiétude en ce qui concerne leur capacité d’obtenir la maison convoitée avec leur mise de fonds.

Ce sont 49 % des répondants qui redoutent ce fait à Calgary, tandis que dans le reste de l’Alberta, ils atteignent la barre de 62 %.

C’est au Canada atlantique que se trouvent le plus de futurs acquéreurs ayant manifesté une certaine sérénité en ce qui concerne la capacité de payer la mise de fonds pour une première maison. Alors que la moyenne nationale est de 41 %, le taux est de 54 % dans cette partie du pays.

Les logements y sont plus abordables et les plus jeunes bénéficient plus facilement de l’aide de leurs parents pour avoir le montant qu’il faut pour la mise de fonds.

Le sondage, mené sur deux ans, auprès de 1893 répondants âgés de 25 à 40 ans, démontre que, globalement, c’est dans les plus grandes villes que les inquiétudes sont les plus présentes par rapport à la capacité de payer la mise de fonds, que ce soit pour acheter une première maison ou pour acquérir la propriété convoitée.

Source:  Royal LePage

La hausse la plus importante des prix des maisons au Canada est observée à Windsor

Catégories : Économie
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