UberAir. Source : Uber

Uber Air, l’avion taxi d’Uber bientôt en service

Uber lance un projet pilote de taxi aérien en Australie. C’est le premier test, hors des États-Unis, de ce qu’Uber décrit comme un « covoiturage aérien » qui permettra de transporter les voyageurs d’un toit à l’autre pour le prix d’un UberX.

Les usagers commanderont un vol d’« Uber Air » via l’application Uber, dans un «eVTOL » («electric vertical take-off and landing), un engin à « décollage vertical électrique » qui permet de voyager grâce à un réseau de pistes d’atterrissage appelées « Skyports ».

Le porte-parole d’Uber a déclaré que le concept pourrait réduire les embouteillages, ce qui coûte à l’économie australienne environ 16,5 milliards de dollars par an.

Dallas et Los Angels seront les villes américaines qui verront l’essai de ce projet pilote.

Les taxis volants ne sont que l’une des pièces de la stratégie d’Uber qui veut être « le guichet unique pour la circulation des personnes et le commerce local dans le monde », comme l’a récemment déclaré son PDG, Dara Khosrowshahi.

Une technologie fiable et sécuritaire?

La technologie qui sous-tend les « eVTOL », encore à l’état expérimental, est-elle fiable et sécuritaire?

Les autorités de contrôles aériens australiens estiment que cet engin d’Uber est apte d’effectuer des vols courts dans des conditions sécuritaires.

Des observateurs estiment que les « eVTOL » sont plus sécuritaires que les taxis. Ils sont moins exposés à des accidents avec les piétons et les voitures dans des villes de plus en plus congestionnées.

Des constructeurs d’avions explorent des versions autonomes sans pilote. Boeing, à titre d’exemple, a développé le GoFly.

Par ailleurs, la firme Kitty Hawak, propriété du cofondateur de Google Larry Page, vend des voitures baptisées « Flyer », qui peuvent voler à une vitesse de 32 km/h. Les utilisateurs n’auront pas besoin d’un permis de conduire.

Zoubeir Jazi
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Catégories : Internet, sciences et technologies
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