Entre mythes et réalités, préjugés et tolérance, où se situe la réalité des immigrants?
 

La situation des immigrants sur le marché du travail selon la province

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Le saviez-vous?
Les taux d’emploi les plus élevés sont observés dans les Prairies En 2011, plus de la moitié de la croissance de l’emploi chez les immigrants reçus du Canada est attribuable aux immigrants vivant dans les Prairies et en Colombie-Britannique. Si ces immigrants représentent 31 % de la main-d’oeuvre immigrante du Canada, ils sont à l’origine de 53 % de la croissance de l’emploi parmi les immigrants entre 2010 et 2011.

Saskatchewan

Avec un marché du travail relativement stable durant le ralentissement, l’emploi des immigrants a progressé à un rythme soutenu.

Chez les immigrants très récents, notamment, il a doublé entre 2008 et 2011, portant leur taux d’emploi à 77,0 %, le deuxième taux en importance après celui de leurs homologues du Manitoba.

 

Alberta

Autre province où l’écart était plus mince entre immigrants et natifs du Canada, le taux de chômage des immigrants y était le plus bas parmi les immigrants de toutes les provinces.

Les immigrants établis, tout particulièrement, affichaient un taux d’emploi supérieur à celui des natifs du Canada (85,6 % contre 84,4 %), et les deux groupes présentaient des taux de chômage semblable, soit 4,1 % et 4,3 %, respectivement.

La chuite des prix du gaz et du pétrole qui ont amnené cette province en récession changeront sûrement ces dondées lorsqu’elles seront publiées.

 

Manitoba

Province où les immigrants ont continué d’enregistrer le taux d’emploi le plus élevé (82,5 %) parmi les immigrants de toutes les provinces, et leur taux de chômage était le deuxième plus bas (6,0 %).

Pour les natifs du Canada vivant dans cette province, les chiffres  s’établissaient à 85,1 % et 3,9 %, respectivement, ce qui fait du Manitoba l’une des provinces où les écarts sur le marché du travail entre immigrants et natifs du Canada sont les plus faibles.

Tout comme en Alberta, les immigrants établis du Manitoba présentaient aussi un taux d’emploi supérieur à celui des natifs du Canada.

 

Colombie-Britannique

Les immigrants y ont connu une légère hausse de l’emploi, et leur taux de chômage est passé de 8,8 % en 2010 à 7,4 % en 2011, ce qui a resserrant par le fait même l’écart entre eux et les natifs du Canada.

Les immigrants établis, en particulier, ont connu une hausse notable de l’emploi et une baisse tout aussi notable de leur taux de chômage, qui est passé à 5,8 %.

Parallèlement, le taux d’emploi des immigrants de cette province a légèrement augmenté pour atteindre 75,4 %, et l’écart entre immigrants et natifs du Canada n’a guère changé à cet égard.

 

Ontario

Province dûrement touchée par le ralentissement, plus de la moitié de la baisse de l’emploi (55 %) observée chez les 25 à 54 ans y est survenue.

C’est en Ontario où l’on trouve 40% de la main-d’oeuvre nationale des secteurs manufacturier et de la construction.

En 2009, on y a observé une hausse plus marquée du taux de chômage, ce qui a creusé les écarts entre immigrants et natifs du Canada.

Le taux d’emploi des immigrants du principal groupe d’âge actif (75,4 %) n’a pratiquement pas varié entre 2010 et 2011, alors que leur taux de chômage est passé de 9,9 % à 8,7 % à la suite d’une baisse du nombre de chômeurs.

Les chiffres correspondants pour leurs homologues nés au Canada étaient de 83,3 % et 5,4 %, respectivement.

 

À savoir

Comme l’emploi a peu varié par rapport à 2010 tant pour les immigrants que pour les natifs du Canada, les écarts entre les deux groupes sont restés à peu près inchangés.

 

Québec

Une situation qui a peu changé en 2011 sur le marcéh sdu travail chez les immigrants.

 

 

À savoir
Les écarts entre eux et les natifs du Canada ont persisté et sont demeurés plus importants que dans d’autres provinces, notamment dans le cas des immigrants très récents. En 2011, le taux d’emploi des immigrants du Québec, qui s’élevait à 70,3 %, était plus faible que celui des immigrants de toute autre province. De même, leur taux de chômage, qui a atteint 11,9 % — le plus élevé de toutes les provinces —, était le double de celui des Québécois nés au Canada (5,6 %).

Canada atlantique

Le taux d’emploi des immigrants y est plus bas que celui des natifs du Canada – 77,4 % contre 78,2 %, respectivement.

Les immigrants du principal groupe d’âge actif dans ces provinces représentent 4 % de la population totale, soit la proportion la plus faible au pays.


 

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