À Victoria, les gens sont plus sensibles à la diversité culturelle qu’avant

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Pulchérie Mboussi, directrice du Africa Fest et fondatrice de la société culturelle africaine et caribéenne à Victoria, se réjouit de constater des changements et une évolution des mentalités dans la capitale britanno-colombienne au sujet de la communauté noire.

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Originaire du Cameroun, Pulchérie Mboussi a vécu 20 ans au Québec avant de venir s’installer il y a environ 5 ans sur l’île de Vancouver. « J’ai remarqué à mon arrivée qu’il n’y avait pas une vie ethnoculturelle très présente à Victoria. Les gens ne comprenaient pas les différences entre les communautés africaines », raconte-t-elle.

Un constat qui l’a poussée à s’engager avec cœur à l’ouverture d’esprit et la tolérance. « Quelqu’un qui ne me connaissait pas très bien m’a déjà dit qu’il voulait visiter mon pays en parlant du continent africain ! », se souvient-elle, sourire aux lèvres.

Le Mois de l’Histoire des Noirs est, pour elle, un moment important de l’année, surtout en milieu francophone minoritaire. « Ici en Colombie-Britannique, on regarde beaucoup ce qu’il se passe du côté américain. Ça nous sert de guide, on ne veut pas vivre les mêmes situations », ajoute-t-elle en référence aux problèmes de racisme aux États-Unis.

À l’occasion de la 25e édition du Mois de l’histoire des Noirs, l’émission Phare Ouest présente chaque semaine un leader de cette communauté en Colombie-Britannique et au Yukon.

 

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RCI • Radio Canada International

Luc Simard
– Directeur, Diversité et Relations Citoyennes de Radio-Canada

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