RÉFUGIÉS. COMMENT? POURQUOI?

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Plus d’un million de réfugiés depuis la Deuxième Guerre mondiale sont arrivés au Canada.  En 2011, le Canada a accepté environ 13 000 réfugiés à travers le programme de réinstallation du Haut-Commissariat aux réfugiés, le deuxième en importance après les États-Unis d’Amérique.

Depuis 2012, le Canada referme ses frontières aux réfugiés 

Invoquant le fait que notre pays était « dépassé » par le nombre de demandes de « faux réfugiés », le gouvernement canadien a changé sa loi-cadre sur les réfugiés. Aujourd’hui, beaucoup de demandeurs d’asile sont expulsés vers leur pays d’origine, même s’ils risquent d’être persécutés ou parfois exécutés.

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Écoutez ce reportage où des experts se prononcent contre la nouvelle approche canadienne

Peter Showler

Il a été président de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada de 1999 à 2002. C’est cette agence gouvernementale qui chapeaute toutes les initiatives publiques et privées concernant les réfugiés au Canada.

Laura Makodoro

Elle est spécialiste canadienne des lois sur l’immigration à l’Université McGill à Montréal.

Grâce à tous ces changements de lois et de règlements, le gouvernement canadien affirmait récemment que le nombre de demandes d’asile en provenance de pays qui, traditionnellement, produisent un grand nombre des demandes non fondées avait baissé de 87 % en 2013.

 

3 comments on “RÉFUGIÉS. COMMENT? POURQUOI?
  1. J’ai travaillé sur la première ligne d’arrivée des réfugiés au Canada, soit à la douane et immigration et ce, pour plusieurs années. La crainte du gouvernement contre les faux réfugiés est fondée: par exemple, plus de la majorité des passagers qui arrivaient sur des vols en provenance du Mexique (avant l’implantation du visa de tourisme) demandait refuge au Canada. À chaque vol. À chaque jour. Une fausse agence d’immigration demandait à tous de raconter la même histoire. Après avoir connu l’hiver canadien, certains revenaient à l’aéroport afin de demander le retrait de leur demande de refuge car ils désiraient finalement retourner au Mexique. Ils n’étaient soudainement plus en danger. En tant que citoyenne et contribuable, de vivre une telle réalité au quotidien est très frustrant. De vivre ce qui se passe derrière les rideaux. De voir une toute autre réalité que celle présentée à la masse. Le Mexique n’est qu’un exemple de cette realité. Je désire garder l’anonymat.

  2. On pourrait les envoyer dans l’extrème nord du Nunavut et les nourrir par ravitaillement aérien en leur dropant des sacs de ramen pu bons du magasin à 1$…pour de l’eau ils ont juste à prendre de la neige

  3. @ Rémy Duro: Après avoir lu ce dossier et ces témoignages, C’est tout ce que vous trouvez à faire comme témoignage. Pathétique, méprisant et insultant à la fois pour les réfugiés et pour les résidents du Nunavut.

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