Exploration minière faite dans les airs au Nunavut

Secteur du lac Izok dans la région de Kitikmeot au Nunavut (MMG)
Secteur du lac Izok dans la région de Kitikmeot au Nunavut (MMG)

Des géologues du gouvernement fédéral canadien se pencheront sur une nouvelle méthode d’exploration minière au Nunavut cet été en se servant de données recueillies à distance.

Le projet a pour but de déterminer les niveaux de précision et d’efficacité  des données recueillies par des satellites ou encore par des passages en avion et dans quelle mesure ces données peuvent être utilisées en exploration. En mesurant les ondes lumineuses réfléchies, les géologues peuvent avoir une idée plus précise des types de métaux qu’ils pourraient retrouver dans le sous-sol des régions plus éloignées.

Selon Jan Peter, chef de projet pour la Commission géologique du Canada, « la plupart des dépôts de minéraux sont exposés en surface. Les gisements les plus faciles à atteindre ont été découverts au cours des 100 dernières années, et sûrement au cours des 50 ou 60 dernières années ici dans le Nord. Maintenant, nous devons porter nos recherches vers des gisements plus difficiles à trouver et à exploiter. C’est là la prémisse de ce projet, de développer des outils que l’on ne trouve pas dans la panoplie conventionnelle de l’exploration minière dans le Nord canadien. »

La méthode dite de« spectroscopie optique » a déjà été utilisée ailleurs sur Terre. Son grand avantage c’est qu’elle permet aux sociétés minières de faire de l’exploration préliminaire sans engager les dépenses requises pour faire le voyage vers des endroits retirés et d’y établir des camps de base.

« Ce que nous voulons, c’et de mettre au point une méthode de première classe, sans présence effective au sol et très rentable » ajoute Jan Peter.

Les géologues concentreront les recherches de cet été dans la région du lac Izok dans la région de Kitikmeot au Nunavut. L’endroit a été choisi car s’y trouvent des réserves identifiées de métaux de base. Ainsi, il sera possible de comparer les résultats connus au sol avec ceux reçus du ciel. Et, comme la région est en grande partie dépourvue de végétation, le couvert de lichen habituel ne sera pas un facteur dans la collecte de données.

Raymond Desmarteau, Radio Canada International

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