Yukon : étude pour déterminer le nombre de détenus touchés par l’alcoolisme foetal

Le Centre correctionnel de Whitehorse.  (Gouvernement du Yukon)
Le Centre correctionnel de Whitehorse. (Gouvernement du Yukon)

Le gouvernement du Yukon a entamé une étude pour tenter de déterminer le nombre de détenus dans le territoire qui souffrent de l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation foetale (ETCAF).

Un budget d’environ 650 000 $ a été réservé pour l’étude de trois ans qui s’intéressera également aux troubles de santé mentale et de dépendance.

La responsable de l’étude pour le gouvernement territorial, Kailey LeMoel explique qu’une équipe locale de diagnostic travaillera avec un maximum de 150 adultes.

« Nous avons hâte de voir les résultats de l’étude », explique-t-elle.

La Société du syndrome d’alcoolisme foetal du Yukon est un des partenaires de l’étude. Son directeur administratif Mike McCann souligne que ce syndrome est encore mal compris.

« À la base, le ETCAF est une blessure au cerveau et un handicap physique », explique-t-il.

« Avec le temps, nous avons reconnu qu’il était nécessaire d’adapter l’environnement pour les personnes qui ont un handicap physique visible; nous ne sommes pas encore rendus là pour les personnes qui souffrent de ETCAF. »
— Mike McCann, directeur administratif de la Société du syndrome d’alcoolisme foetal du Yukon
M. McCann souligne qu’il est important de savoir combien de personnes souffrent de ETCAF dans le système carcéral.

Le ministre de la Justice du Yukon, Mike Nixon, affirme qu’une fois ces données récoltées, les responsables des détenus pourront mieux cibler les détenus qui souffrent de ce type de problèmes de santé.

L’Agence de la santé publique du Canada, le ministère fédéral de la Justice, et le Collège du Yukon figurent également parmi les partenaires de l’étude.

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