Retour à Québec du brise-glace Amundsen après une traversée tragique

L'Amundsen est de retour dans le port de Québec depuis dimanche. (Radio-Canada.ca)
L’Amundsen est de retour dans le port de Québec depuis dimanche. (Radio-Canada.ca)
L’équipage du plus célèbre des brise-glace du Canada est toujours en deuil

Le navire scientifique l’Amundsen est de retour dans le port de Québec. Le brise-glace avait dû écourter sa mission dans l’Arctique en septembre après l’écrasement d’un hélicoptère de La Garde côtière qui a fait trois morts.

Après cet accident tragique, le navire l’Amundsen a mis de côté sa mission scientifique sur le réchauffement climatique pour prendre part aux opérations afin de récupérer l’épave de l’hélicoptère qui gisait à 457 mètres de profondeur.

Écoutez notre reportage du 11 septembre 2013 : Une autre tragédie aérienne dans l’Arctique canadien
Un écrasement d’hélicoptère encore inexpliqué

Rappelons que le commandant de l’Amundsen, Marc Thibault, le pilote Daniel Dubé et un scientifique de l’Université du Manitoba, Klaus Hochheim ont péri dans l’accident. L’hélicoptère s’est écrasé au moment où il prenait part à une mission d’observation des glaces.

L’Amundsen a effectué plus de la moitié de sa mission scientifique qui devait durer 82 jours cette année. La plupart des chercheurs étaient déjà retournés dans leurs universités respectives dans les jours suivant l’écrasement.

Le brise-glace de recherche avait quitté son port d’attache de Québec pour l’Océan Arctique à la fin juillet.

L’épave de l’hélicoptère est embarquée à bord du NGCC Henry Larsen, le 26 septembre dernier. (Bureau de la sécurité des transports)
L’épave de l’hélicoptère est embarquée à bord du NGCC Henry Larsen, le 26 septembre dernier. (Bureau de la sécurité des transports)
Deux fois plus d’accidents dans le ciel de l’Arctique

Au fur et à mesure que le Canada cherche à occuper et à développer sa région nordique, les Canadiens qui voyagent dans cette région constatent qu’ils sont facilement vulnérables en raison des conditions climatiques qui peuvent changer rapidement et aussi en raison d’infrastructures aériennes et d’équipement de secours déficients.

Les Canadiens qui se déplacent par la voie des airs dans la région arctique du pays courent en moyenne deux fois plus de risque de périr dans un accident d’avion. Heureusement, le Canada possède à la base l’un des systèmes aériens les plus sécuritaires au monde.

L’Amundsen fonce sur un iceberg trop gros. Résultat : deux blessés à bord

Le saviez-vous?
  • Le nouveau billet canadien de 50 $ porte au recto l’effigie de sir William Lyon Mackenzie King, ancien premier ministre du Canada et au verso le brise-glace NGCC Amundsen .
  • Outre le navire, le verso du billet montre une série d’illustrations évoquant l’attachement du Canada à la recherche dans l’Arctique ainsi qu’au développement et à la protection des collectivités nordiques.
  • En plus de garder les océans ouverts à la navigation et de servir à l’occasion de navire de sauvetage, l’Amundsen constitue un véritable centre de recherche où collaborent des scientifiques du monde entier.
  • Depuis son inauguration il y a 11 ans, le NGCC Amundsen a joué un rôle majeur dans la redynamisation des sciences de l’Arctique au Canada, en fournissant aux chercheurs canadiens et à leurs collaborateurs étrangers une infrastructure de recherche et des équipements scientifiques leur donnant un accès sans précédent à l’océan Arctique.
  • Le NGCC Amundsen est le premier brise-glace de recherche au monde à avoir mené aussi des expéditions hivernales dans l’Arctique.
  • Ses installations et équipements perfectionnés en font une plateforme de recherche unique et polyvalente, tant pour les océanographes que pour les géologues, les écologistes s’intéressant au milieu terrestre et les épidémiologistes.
  • Billet de 50 dollars canadien avec l’effigie du navire de recherche arctique Amundsen
Billet de 50 dollars canadien avec l’effigie du navire de recherche arctique Amundsen. (Radio-Canada)
Billet de 50 dollars canadien avec l’effigie du navire de recherche arctique Amundsen. (Radio-Canada)

Stéphane Parent, Radio Canada International

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