Le rêve d’Okpik: 600 km en traîneau à chiens à travers la mémoire

La peur peut être vaincue en étant honnête avec soi-même ... savoir qui nous sommes. (Catbird Productions)
La peur peut être vaincue en étant honnête avec soi-même … savoir qui nous sommes. (Catbird Productions)
Le documentaire de la cinéaste montréalaise Laura Rietveld retrace la vie du champion musher Harry Sam Willy Okpik qui vit dans la petite communauté de Quaqtaq au Nunavik dans le Grand Nord québécois.

Le documentaire « Okpik’s Dream, le rêve d’Okpik », produit par la petite maison Catbird Productions, a été tourné sur quatre ans. On y voit toute la préparation de cet homme de 60 ans, amputé d’une jambe, alors qu’il s’apprête à se lancer dans la très difficile course Ivakkak, un trajet de 600 kilomètres dans le Nord québécois.

Devenir musher, le grand rêve d’enfance de Sam Willy Okpik

Dès sa plus tendre enfance, Harry Okpik rêvait d’être musher, d’avoir son propre attelage de chien et de parcourir les grandes étendues glacées.

 

Les mushers Inuit se préparant à la course arctique de 600 km en traîneaux à chiens (Catbird Productions)
Les mushers Inuit se préparant à la course arctique de 600 km en traîneaux à chiens (Catbird Productions)

Par contre au début des années ‘60, alors qu’il n’avait que onze ans, ce rêve a éclaté en mille morceaux quand des agents fédéraux et provinciaux ont abattu les chiens de Quaqtaq, et de plusieurs autres communautés, alléguant maladies et surpopulation.

Douze ans plus tard, après avoir connu les affres des écoles résidentielles pour autochtones – il avait été mis en pensionnant à Churchill dans le nord du Manitoba – et après un accident de chasse qui a mené à l’amputation d’une de ses jambes, après trois années à l’hôpital, il est revenu chez lui.

Harry Okpik est rentré à Quaqtaq. Il est revenu reprendre contact avec ses racines, y faire revivre son rêve d’enfance et ses racines inuites perdues pendant des décennies.

Une histoire humaine poignante, puissante, celle d’un homme au destin exceptionnel et de sa détermination à retrouver ses racines.

Katarina Soukoup est la productrice du documentaire Okpik’s Dream, le rêve d’Okpik. Elle est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.

 

 

Raymond Desmarteau, Radio Canada International

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