Des militants autochtones en mission en Arctique avec Greenpeace

A skiff runs alongside the Greenpeace vessel Esperanza on Wednesday, June 27, 2012 at Kodiak City Pier 2.  (James Brooks / Kodiak Daily Mirror / AP)
A skiff runs alongside the Greenpeace vessel Esperanza on Wednesday, June 27, 2012 at Kodiak City Pier 2. (James Brooks / Kodiak Daily Mirror / AP)
Issus de six Premières nations de Colombie-Britannique, d’Alberta et du Québec, une délégation d’autochtones participent à une opération de Greenpeace menée dans le cadre d’une campagne contre une nouvelle plateforme de forage dans l’Arctique.

Ce projet, qui sera mis en œuvre par le géant pétrolier Shell dès juillet, ferait augmenter considérablement le trafic des pétroliers près des côtes britanno-colombiennes, et donc les risques de désastres environnementaux, selon Greenpeace.

Shell a reçu l’autorisation de conduire des travaux exploratoires dans l’Arctique près de l’Alaska par le gouvernement américain il y a quelques jours. La compagnie pétrolière affirme que la région contient 13 % des réserves mondiales encore non découvertes de pétrole et 40 % pour les gaz naturels.

Les autochtones ont quitté North Vancouver mardi soir pour se rendre à Haida Gwaii,  un archipel canadien au large de la Colombie-Britannique.

Pendant l’opération, qui doit durer dix jours, l’équipage de l’Esperanza, le plus grand navire de la flotte de Greenpeace, tentera de « rassembler les communautés qui souhaitent s’opposer aux pipelines et aux navires pétroliers », indique Greenpeace dans un communiqué.

L’ONG revendique déjà sept millions de signatures de soutien à sa campagne intitulée « sauver l’Arctique ».

Les six membres d’équipage autochtones sont issus des Premières nations Squamish, Shíshálh, Musqueam et Haida de la Colombie-Britannique, de la nation Bigstone Cree de l’Alberta et de la nation Anishinabe du Québec.

-RCI avec Radio-Canada

Anne-Marie Yvon

Née en France, j'arrive au Canada à 12 ans avec mes parents et mes six frères et sœurs … sur une ferme. Ferme d’où je garde la ferme conviction de vouloir voir le monde, ce que j'ai fait. À Radio-Canada depuis 31 ans, je touche à tout : télévision, radio et Web. En 1999, alors à RCI, j'ai reçu un prix international, décerné par l’URTI, l’Union Radiophonique et Télévisuelle Internationale pour un documentaire radio sur les métiers en voie d’extinction. Passionnée de l’autre, j'adore qu’on me raconte des histoires de vies. C’est pourquoi je m’intéresse tellement à la vôtre.

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