L’euthanasie des chiens agressifs de Ross River proposée aux résidents

Le village de Ross River a un problème de chiens errants depuis de nombreuses années. Cette photo a été prise en 2011. (Radio-Canada)
Le village de Ross River a un problème de chiens errants depuis de nombreuses années. Cette photo a été prise en 2011. (Radio-Canada)

La vétérinaire en chef du Yukon, Mary Vanderkop, propose aux résidents de Ross River un programme de stérilisation des chiens et l’euthanasie de ceux dont le comportement est trop agressif.

La vétérinaire en chef du Yukon, Mary Vanderkop, croit qu'il y a trop de chiens dans le village de Ross River. (Radio-Canada)
La vétérinaire en chef du Yukon, Mary Vanderkop, croit qu’il y a trop de chiens dans le village de Ross River. (Radio-Canada)

Ross River est aux prises depuis de nombreuses années avec un grave problème dechiens errants, lesquels sont responsables de la mort d’un homme en octobre. Shane Glada, 22 ans, a été attaqué par chiens sauvages ou semi-domestiqués. Son corps a été retrouvé partiellement consumé dans un ravin à quelques mètres des maisons du village de 350 habitants.

Après une rencontre entre une centaine de résidents et le territoire au début du mois de mai, la vétérinaire en chef affirme qu’il y a tout simplement trop de chiens dans le village. Elle suggère donc de soulager les propriétaires qui ne veulent plus s’occuper de leurs chiens en les offrant en adoption à Whitehorse ou en euthanasiant ceux dont le comportement est dangereux.

De nombreuses personnes héritent de ces chiens qui parfois deviennent un fardeau dont ils aimeraient être libérés. Nous offrons la possibilité pour ces individus de nous remettre ces chiens.

Mary Vanderkop, vétérinaire en chef du Yukon

Le territoire compte par ailleurs offrir de nouveau la visite de vétérinaires pour stériliser les chiens, mais les détails ne sont pour l’instant pas connus. Un groupe de travail se penche par ailleurs sur la possibilité de créer un registre des chiens et possiblement une fourrière.

Mary Vanderkop insiste toutefois sur le fait que le gouvernement ne pourra pas prendre en charge l’ensemble du problème, et que les propriétaires doivent assumer leurs responsabilités en ce qui concerne leurs propres chiens.

Claudiane Samson, Radio-Canada

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