Pas d’électricité pour une classe de l’école Émilie-Tremblay à Whitehorse

La nouvelle classe portative construite pour l'école Émilie-Tremblay, qui n'est pas pourvue d'eau courante, n'avait toujours pas l'électricité au moment de la rentrée scolaire. (CLAUDIANE SAMSON / RADIO-CANADA)
La nouvelle classe portative construite pour l’école Émilie-Tremblay, qui n’est pas pourvue d’eau courante, n’avait toujours pas l’électricité au moment de la rentrée scolaire. (CLAUDIANE SAMSON / RADIO-CANADA)
Les élèves de 4e année de l’école Émilie-Tremblay devront se passer d’électricité pour les prochains jours. La nouvelle classe portative qu’ils occupent n’a pas été branchée au réseau à temps pour la rentrée scolaire du 29 août.

La classe, construite cet été, est la troisième classe portative ajoutée à l’école, où l’augmentation du nombre d’élèves chaque année a crée un manque criant d’espace. La construction devait être opérationnelle le 15 août, mais un retard dans le branchement électrique a forcé la vingtaine d’élèves à fonctionner différemment.

« Malheureusement, c’est un peu gris, alors peut-être qu’ils ne pourront pas écrire. Ce seront des apprentissages différents cette semaine », a expliqué la directrice, Manon Carrière.

Dépourvus d'électricité, les élèves de la 4e année sont massés près des fenêtres pour lire des livres. (RADIO-CANADA/Dépourvus d'électricité, les élèves de la 4e année sont massés près des fenêtres pour lire des livres. (CLAUDIANE SAMSON / RADIO-CANADA)
Dépourvus d’électricité, les élèves de la 4e année sont massés près des fenêtres pour lire des livres. (RADIO-CANADA/Dépourvus d’électricité, les élèves de la 4e année sont massés près des fenêtres pour lire des livres. (CLAUDIANE SAMSON / RADIO-CANADA)

Le gouvernement du Yukon, responsable de la construction, a avisé les directions de l’école et de la Commission scolaire francophone que la situation doit être résolue au cours des prochains jours. Ni l’école ni Radio-Canada n’ont été informés du retour de l’électricité au moment de la publication de ce texte.

[Les élèves] travaillent à la lumière du jour. On avait demandé aux parents d’envoyer plus de chandails chauds, des chaussettes, pour compenser. On trouvait que c’était plus agréable de commencer dans leur classe [plutôt que dans des classes temporaires à l’intérieur de l’école].

Manon Carrière, directrice de l’école Émilie-Tremblay

Faute d’électricité, la classe portative n’a pas non plus de chauffage. La direction de la Commission scolaire francophone du Yukon croit toutefois qu’en cette période de l’année, le chauffage n’est pas requis.

Les trois classes portatives de l’école sont par ailleurs dépourvues d’eau courante. Les élèves doivent donc se déplacer dans l’édifice de l’école pour utiliser les toilettes.

Surveillance du bâtiment en permanence

Sans électricité, la classe portative ne peut être branchée au système d’alarme. Un agent de surveillance est ainsi posté en permanence près de l’édifice, procédant à une vérification visuelle autour de l’édifice toutes les demi-heures.

Le directeur général de la Commission scolaire francophone du Yukon, Marc Champagne, explique que la surveillance remplace le système d’alarme et permet aux élèves d’occuper la classe sur le champ plutôt que d’être logés temporairement à l’intérieur de l’école.

« C’est pas l’idéal, mais on espère que ce sera corrigé dans les prochains jours », a admis Marc Champagne.

Augmentation du nombre d’élèves
École Émilie-Tremblay à Whitehorse, Yukon (CLAUDIANE SAMSON / RADIO-CANADA)
École Émilie-Tremblay à Whitehorse, Yukon (CLAUDIANE SAMSON / RADIO-CANADA)

La rentrée 2016-2017 est marquée par une augmentation du nombre d’élèves, tant au primaire qu’au secondaire. En tout, 272 élèves fréquentent l’école Émilie-Tremblay et l’académie Parhélie, son volet secondaire.

Le primaire compte 220 élèves, et le secondaire, 52. L’an dernier, 201 élèves étaient inscrits au primaire, et 39 au secondaire.

Une autre dizaine d’élèves devraient par ailleurs s’ajouter à ce nombre d’ici le mois de janvier.

Claudiane Samson, Radio-Canada

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